J'arrive du tournoi de golf du Canadien à Laval-sur-le-Lac, d'où mon retard à vous transmettre les nouvelles les plus fraîches dans le milieu du hockey, après trois jours de congé.

Première constatation en croisant les joueurs du CH ce matin: P.K. Subban n'a pas seulement l'air plus costaud, il l'est. On nous disait qu'il s'était entraîné en puissance cet été et il faut désormais y croire. Plutôt impressionnant comme physique. Je ne voudrais pas être l'attaquant qu'il pincera à la ligne bleue...

Subban a aussi joué de sobriété ce matin en esquivant toutes les questions sur ses renégociations de contrat et sur son trophée Norris. Il s'est contenté de répondre que le Norris appartenait déjà au passé puisqu'une nouvelle saison commence, qu'il ne voulait pas parler de contrat pour qu'on jette plutôt notre attention aujourd'hui sur l'équipe et aussi, surtout, ses nouveaux coéquipiers Daniel Brière, George Parros et Douglas Murray. Un capitaine n'aurait pas mieux dit.

Sinon, les questions sur l'identité des joueurs de centre du Canadien ont fusé et l'entraîneur Michel Therrien a bien résumé la situation devant les dizaines de journalistes qui l'encerclaient : "C'est un luxe et non un problème. Un centre peut facilement s'adapter à la position d'ailier, tandis qu'un ailier peut difficilement jouer au centre."

À l'heure actuelle, Tomas Plekanec, David Desharnais, Lars Eller, Alex Galchenyuk et Daniel Brière sont des centres; les cinq appartient au top neuf.

Quand j'ai demandé à Therrien après son point de presse comment il entendait gérer la situation au plan humain puisque la plupart des centres ne sont pas très entichés de jouer à l'aile, il m'a répondu que ça ne l'inquiétait pas le moins du monde.

"Je n'y vois pas de problème. On leur demande d'être de bons coéquipiers et de suivre un plan. Je l'ai déjà vécu, j'ai eu à expliquer à des centres qu'on préférait les faire jouer à l'aile et habituellement, ils sont très réceptifs.