Un ancien secondeur de la NFL, Scott Fujita, vient d'écrire un texte percutant dans le quotidien New York Times.

Fujita voit ses anciens compagnons de travail sombrer autour de lui; il s'inquiète des effets à long terme des commotions cérébrales, pour lui et pour les autres, et il se demande s'il laisserait son enfant jouer au football, même si ce sport lui a permis de bien gagner sa vie et de vivre des expériences uniques. Heureusement, il n'a que des filles, blague-t-il...

"Les camps d'entraînements sont moins durs que par le passé et il y a moins de pratiques avec contact, mais quand le match commence, le football demeure le football. Et rien ne changera à moins que l'on modifie radicalement la façon de jouer. Je ne suis pas un expert en physique, mais il n'y a aucune doute que les joueurs de la NFL sont plus gros, plus rapides et plus forts que jamais. En conséquence, les contacts sont de plus en plus violents et dangereux."

J'évoque ce texte ce matin parce qu'il aurait pu être écrit par un Chris Pronger, un Keith Primeau ou un Marc Savard. Le jour viendra sans doute, et plus vite qu'on ne le croit.