Roberto Luongo doit s'adapter à une nouvelle réalité quotidienne, celle d'être le gardien numéro un des Canucks et non un joueur sur le point d'être échangé en Floride ou à Toronto, mais aussi à un système de jeu défensif qui diffère sous l'autorité de John Tortorella.



La première rencontre préparatoire, hier, n'a d'ailleurs pas été agréable pour quiconque a les intérêts des Canucks à coeur. Ils ont perdu 4-1 aux mains des Oilers et Luongo n'a pas très bien paru. Celui-ci doit désormais s'habituer à voir ses propres défenseurs lui obstruer la vue à l'occasion pour tenter de bloquer des tirs, ce qui n'était pas le cas sous l'ère Vigneault. L'ancien entraîneur des Canucks préférait voir ses arrières faire du ménage devant le filet.

"Ils sont aussi bien de les bloquer ces tirs, car s'ils ne le font pas, je ne verrai pas la rondelle...", a lancé Luongo aux reporters après la rencontre.

"À quelques reprises, les gars ont tenté de bloquer les tirs, mais ils ne savaient pas s'ils pouvaient le faire ou non et ils ne les ont pas bloqués finalement. Il nous faudra un certain temps pour nous ajuster. Auparavant, les défenseurs devaient empêcher l'adversaire de s'installer devant le filet et j'avais la vue plus claire."

Luongo se dit ouvert au changement. "Dans un monde idéal, je suis un peu comme Martin Brodeur et j'aime qu'on dégage le devant de mon filet, et s'assurer qu'il n'y ait pas de bâton qui traînent pour faire dévier la rondelle, mais si nos défenseurs arrivent à bien bloquer les tirs, ça réduit le nombre de chances de compter. Si ça permet au club d'être meilleur, je suis pour."