Un lecteur invité à participer à une discussion avec le spécialiste hockey du quotidien Denver Post a dressé un parallèle entre l'approche du DG des As d'Oakland, Billy Beane, dans Moneyball et celle de Patrick Roy.

Le chroniqueur Adrian Dater aime l'idée, mais rappelle au lecteur que l'Avalanche demeure un club avec une masse salariale importante qui évolue dans un gros marché et qu'il y a un plafond salarial pour mieux équilibrer les dépenses d'un club à l'autre.

Par contre, je me permets de relever au moins une similitude importante entre Patrick Roy et Billy Beane: jusqu'à maintenant, l'ancien gardien du Canadien et de l'Avalanche semble avoir le flair de dénicher des joueurs dont la valeur était à la baisse et tirer le maximum de leur talent.

Le Colorado a encore gagné hier, 1-0 contre les Penguins de Pittsburgh. Jean-Sébastien Giguère, qui a retrouvé son maître François Allaire, a désormais une fiche de 3-0-0, une moyenne de 0,67 et un taux d'arrêts de .951. Il a deux blanchissage en trois matchs!

L'an dernier ce même Giguère, 36 ans, avait une fiche de 5-4-4, une moyenne de 2,84 et un taux d'arrêts de .908. Je ne sais pas si Roy a du "Moneyball" dans le nez, mais l'Avalanche a une seule défaite en neuf matchs et accordé seulement 12 buts avec une défense composée d'Andre Benoit, Erik Johnson, Corey Sarich, Ryan Wilson, Jan Hejda, Nate Guenin et Tyson Barrie.

Je dis bravo. Bravo.