Ron Francis a surpris cet été en offrant un nouveau contrat de deux ans au gardien Cam Ward.

Le gardien des Hurricanes venait de connaître des années difficiles et son salaire annuel de plus de six millions pesait lourd sur les épaules et sur celles de ses patrons.

La décision de le garder a suscité des discussions à l'interne, mais l'entraîneur des gardiens de l'équipe, David Marcoux, a plaidé en sa faveur auprès du DG de l'équipe. Ward, 32 ans, a accepté de réduire son salaire de moitié et accepté un contrat de 6,6M$ pour les deux prochaines saisons.

On peut remercier le flair de David Marcoux aujourd'hui puisque Ward connaît un excellent début de saison avec une fiche de 7-4-3, une moyenne de 2,27 et un taux d'arrêts de .919 (avant le match d'hier contre le Canadien).

« Plusieurs se fient beaucoup aux statistiques, mais si on ne suit pas l'équipe au quotidien, si on ne revoit pas les vidéos pour analyser comment les buts se comptent, on peut tirer des conclusions hâtives à son sujet », me confiait hier celui qui travaille auprès de Ward depuis 2014.

Marcoux a aussi changé l'approche psychologique de son gardien.

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Ces fichus gardiens. On ne sait jamais quand ils peuvent rebondir. Prenez Devan Dubnyk. Décevant en fin de parcours avec les Oilers d'Edmonton, le Canadien l'a recueilli, mais il n'était même pas assez efficace pour obtenir le poste de numéro un avec les Bulldogs d'Hamilton. Il a changé sa méthode l'année suivante en Arizona et le voilà dominant avec le Wild du Minnesota.

Et que dire de Peter Budaj, un autre ancien du Canadien, avec sa fiche de 11-6-1, sa moyenne de 2,10 et son taux d'arrêts de .916 à Los Angeles?

Et, à l'opposé, Brian Elliott, Marc-André Fleury, Semyon Varlamov, Mike Smith, Petr Mrazek et Jaroslav Halak, dont les moyennes s'élèvent toujours à plus de trois buts par match?

La dureté du mental, disait Marc Messier...