Usain Bolt pourrait améliorer son record du monde du 100 mètres (9,58 secondes) et passer sous les 9,50 aux Jeux olympiques si la météo londonienne est favorable, a indiqué jeudi son entraîneur Glen Mills.

«Je ne pense pas que c'est impossible pour lui (de passer sous les 9,50 aux JO) mais il faut que les conditions météo soient les bonnes. Or je ne suis pas sûr que le temps londonien va être clément», a dit Mills, entraîneur du triple champion olympique depuis 2004, lors d'une conférence de presse téléphonique.

L'entraîneur du Jamaïcain a précisé que le record du monde n'était pas un objectif en soi: «Les records ne sont que des bonus. Tant mieux si vous battez le record en gagnant le titre. Mais le but ce sont les titres olympiques.»

Mills a expliqué que Bolt devrait être en pleine santé le 5 mai pour sa première épreuve individuelle de la saison, un 100 m à la réunion de Kingston, où son compatriote et collègue d'entraînement Yohan Blake courra le 200 m.

«Usain va bien, il est en bonne forme, j'attends une bonne sortie de sa part (le 5 mai)», a dit l'entraîneur jamaïcain, qui a démenti des rumeurs selon lesquelles le sprinteur s'était fait mal en jouant au soccer.

Bolt est champion olympique en titre des 100, 200 et 4x100 m et détient les records du monde sur ces trois distances.

Après Kingston, le Jamaïcain de 25 ans a prévu de courir à Ostrava (République tchèque) le 25 mai (100 m), à Rome le 31 mai (100 m), à Oslo le 7 juin  (100 m) et à Monaco le 20 juillet (200 m), sa dernière course avant les Jeux (27 juillet-12 août).

Son compatriote et désormais rival Blake, champion du monde 2011 du 100 m, qui s'entraîne en vue de doubler 100 et 200 m à Londres, va rester principalement en Amérique du nord. Il est notamment engagé sur 100 m à la réunion Ligue de diamant de New York le 9 juin.

D'après Mills, qui s'occupent des deux sprinteurs, Bolt et Blake «s'entraînent à la même heure mais ne suivent pas forcément le même programme d'entraînement» car «ils ne sont pas le même type de sprinteurs». «Nous essayons d'être spécifique dans nos programmes», a-t-il expliqué.