Le sénateur Jacques Demers, qui a frôlé la mort à la suite d'une bévue lors d'une opération qui lui a causé un empoisonnement, en juin dernier, affirme qu'il devra subir une autre intervention chirurgicale.

Mercredi, au cours d'un rassemblement partisan du Parti conservateur, à Dollard-des-Ormeaux, c'est un ancien entraîneur de la Ligue nationale amaigri qui s'est présenté à sa première apparition publique depuis qu'il a accepté la proposition du premier ministre Stephen Harper de devenir sénateur.

M. Demers, qui est déjà passé deux fois sous le bistouri, a déclaré à La Presse Canadienne qu'il devra subir une troisième opération.

Alors qu'il quittait le rassemblement après le discours de M. Harper, le sénateur a confié qu'il était préoccupé par cette nouvelle opération mais qu'il restait positif. M. Demers a perdu 43 livres au cours de l'été mais dit avoir pris un peu de poids récemment.

Malgré la chaleur accablante, plus de 1000 partisans conservateurs étaient réunis à l'extérieur d'une école de quartier afin de participer à l'événement.

Encore en convalescence, le sénateur ne sait pas s'il serait prêt à se lancer prochainement dans une campagne électorale en raison de son état de santé.

Le sénateur de 66 ans a pris sa retraite du monde du sport au printemps. Il commentait sur le réseau Réseau des Sports les parties disputées par le Canadien de Montréal. En tirant sa révérence, il avait dit qu'il voulait se concentrer uniquement sur sa carrière sénatoriale.

Opéré d'urgence pour une hernie près du nombril le 29 juin à Ottawa, les choses se sont compliquées six jours plus tard. En raison d'une erreur humaine, une incision avait été faite sur une petite partie de ses intestins, ce qui a mené à un empoisonnement dans tout son corps.