Patrick Roy souhaite visiblement s’entourer d’au moins un adjoint qu’il connaît bien : Benoit Desrosiers. Son statut demeure toutefois incertain.

Lundi matin, le confrère de RDS Stéphane Leroux annonçait sur X que Benoit Desrosiers, ancien adjoint de Roy chez les Remparts de Québec et maintenant entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau, allait « rejoindre » Roy à New York.

L’information a même été relayée par le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, qui a félicité Desrosiers, « un autre de la LHJMQ qui sera “en haut ». On est heureux de cela. »

Contactés par La Presse pour confirmer l’information, les Islanders ont répondu par courriel que Benoit Desrosiers « n’a pas été embauché par les Islanders. Le président et directeur général Lou Lamoriello planifie toutefois rencontrer Desrosiers dans le futur. »

Les Olympiques de Gatineau ont quant à eux écrit qu’il n’y avait « rien de confirmé ». Selon le collègue Leroux, c’est Serge Beausoleil, actuellement DG des Olympiques, qui descendrait derrière le banc pour remplacer Desrosiers.

En point de presse samedi, Lamoriello avait indiqué que c’était « le statu quo pour le moment » au sein du personnel d’entraîneurs. Dimanche, Roy était flanqué derrière le banc de Doug Houda et John MacLean, qui sont adjoints depuis la saison dernière.

Cela dit, Lamoriello a, historiquement, souvent effectué ses annonces à son rythme. Ces dernières années, des embauches ou des prolongations de contrat étaient soudainement annoncées en bloc, bien qu’elles étaient réglées plus tôt. C’était le cas le 1er septembre 2021, lorsque les Islanders avaient confirmé d’un seul coup quatre prolongations de contrat d’une valeur globale de près de 60 millions de dollars à Ilya Sorokin, Kyle Palmieri, Casey Cizikas et Anthony Beauvillier.

Desrosiers, 35 ans, a été adjoint de Roy de 2018 à 2023 à Québec.

Son embauche par les Islanders irait dans le sens de ce qu’a fait Roy chez l’Avalanche. Il avait en effet pigé dans la LHJMQ pour composer son personnel d’entraîneurs en embauchant André Tourigny et Mario Duhamel, tout en retenant les services de Tim Army, qui bossait déjà pour l’Avalanche.