Dimanche dernier, nous vous avons demandé quelle était la ville canadienne qui mériterait le plus de rapatrier la Coupe Stanley au pays après une disette de 30 ans. Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues.

En réalité, c’est le Canada, non, plutôt le monde entier qui mérite que Toronto gagne une foutue Coupe Stanley. Et je vais vous donner trois bonnes raisons : 1- On a beau les détester, ils ont un bon club et ils méritent un bien meilleur sort que ce que les dernières années leur ont réservé, avec une seule présence en deuxième ronde. 2-Les blagues de 1967 lors de leur dernière Coupe, ce n’est plus drôle du tout. On a comme qui dirait fait le tour de la question. 3- Leurs fans et leurs médias sont encore plus énervants que leurs détracteurs. Et Dieu sait qu’il y en a beaucoup ! Qu’on leur donne une Coupe pour qu’ils cessent de se plaindre.

Félix Laflamme

PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Match des Canucks de Vancouver

Vancouver, sans l’ombre d’un doute ! Mais, malheureusement, ce ne seront pas les Canucks qui ramèneront la Coupe au Canada. Dans le cas contraire, cela voudrait dire que le trophée de Lord Stanley ne refoulera pas le sol canadien de sitôt. Ils ont raté leur chance en 2011, alors qu’ils avaient la meilleure équipe. Edmonton ou Toronto devraient logiquement être couronnés au préalable (Winnipeg, Ottawa et Montréal ne sont pas plus près que Vancouver pour le moment, soit dit en passant). À moins de faire un tournant à 180 degrés dans leur reconstruction ratée, ce que je souhaite aux gens de la Colombie-Britannique, les partisans des Canucks devront (encore) s’armer de patience… ce qu’ils font depuis déjà 53 ans !

Jonathan Bergeron

Soyez un peu sérieux, Montréal est la destination du gros trophée qu’il faut souhaiter ! De la même manière qu’on souhaite naturellement que la traversée du désert de Toronto perdure.

Hugo Robillard Auger

Toronto, sans aucun doute ! Mais est-ce que c’est pour les participants ou pour qu’on arrête de rire d’eux ? Non, plutôt parce qu’en 1991, j’ai osé prédire dans les pages de notre journal étudiant, le St-Texte, que Toronto allait gagner la Coupe Stanley. Cette prédiction m’a donné le surnom de “Moutonronto”, et une Coupe pour les Leafs ferait en sorte que ma prédiction se réaliserait enfin, plus de 30 ans après avoir fini mes études secondaires !

Pascal Robert

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

La ville de Québec dans toute sa splendeur

Je suis d’accord avec Alexandre Pratt, qui a choisi Québec. En plus, c’est au Québec que tout ça a commencé. Je suis né à Québec, mais je vis à Montréal depuis 40 ans. Un défilé du Canadien dans la rue Sainte-Catherine me ferait tout autant vibrer, c’est sûr !

Antoine Mainguy

Calgary, je crois, a mangé son pain noir assez longtemps pour y avoir droit !

Gilles Morin

PHOTO FOURNIE PAR LES MAPLE LEAFS DE TORONTO

Dave Keon en 1966

Les choix de mon cœur sont Québec et Montréal. Celui de ma raison est Toronto. Parce que depuis 1967, c’est long longtemps. Et qu’est-ce le Toronto a bien pu faire pour mériter un propriétaire majoritaire comme Harold Ballard en 1972 ? Et pendant une si longue période ? Et la malédiction qui a suivi et dure toujours ? De grands joueurs tels Dave Keon, Borje Salming et Darryl Sittler auraient certes mérité mieux. Le “curse of the Bambino” (Babe Ruth) a duré 86 ans pour les Red Sox. Pour que le “curse of the Ballard” soit moins long, je suis d’avis que les feuilles d’érable devront d’abord identifier leur plus gros problème à l’heure actuelle : Brendan Shanahan.

Donald St-Pierre

Après 30 ans, ce n’est pas une ville qui la mérite, c’est le pays au complet !

Martin Gagnon