Invaincus en temps réglementaire à domicile depuis le début de la saison, les Bruins de Boston ont défendu avec succès une autre forteresse locale, lundi après-midi, en disposant des Penguins de Pittsburgh 2-1, au Fenway Park, dans le cadre de la Classique hivernale.

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Les conditions étaient parfaites sur Jersey Street, à la Mecque du baseball. Avec un ressenti de 9 degrés Celsius, aucune précipitation de neige et un ciel majoritairement couvert, les joueurs des deux équipes pouvaient évoluer dans des conditions optimales.

L’esprit était à la fête pour les 39 243 spectateurs, et la tradition s’est invitée dans les corridors du stade, de l’arrivée des joueurs à la cérémonie d’ouverture.

Patrice Bergeron et sa bande sont arrivés au match vêtus de l’uniforme rétro des Red Sox des années 1930. Tandis que des légendes de B-Town, Johnny Bucyk, Bobby Orr et Zdeno Chara, ont été présentées à la foule.

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Clin d’œil au baseball, alors que les deux équipes sont arrivées au stade en uniformes classiques des Red Sox, pour les Bruins de Boston, et des Pirates, pour les Penguins de Pittsburgh.

DeBrusk joue les héros

À chaque match extérieur, les équipes doivent se soumettre à une période d’adaptation. La glace et les bandes pouvant être capricieuses dans ce genre d’installation sur mesure, les joueurs n’ont pas offert un spectacle à tout casser en début de rencontre. Même si leurs favoris ont obtenu quelques chances de marquer, les spectateurs n’ont rien pu se mettre sous la dent, mis à part de la chaudrée de palourdes ou une bière locale.

Si les locaux sont sortis encore plus ternes au deuxième tiers à la suite du spectacle du groupe The Black Keys à l’entracte, l’hymne du Fenway a semblé motiver la troupe de Jim Montgomery.

Sweet Caroline a retenti en deuxième période plutôt qu’en septième manche, et les joueurs des Bruins n’ont plus été les mêmes après ce chant de ralliement.

Ils ont comblé plusieurs déficits cette saison. La meilleure équipe de la Ligue nationale de hockey n’allait donc pas paniquer parce que Kasperi Kapanen avait donné les devants aux Penguins en deuxième période. « C’était irréel, a d’ailleurs révélé Kapanen après la rencontre. C’était une ambiance fantastique et un moment spécial. »

Jake DeBrusk a certainement contribué à améliorer cette ambiance en marquant deux fois en troisième période pour offrir la victoire à son équipe. Posté à son endroit de prédilection, les deux pieds plantés devant le filet, l’ailier a poussé le disque à deux reprises derrière Casey DeSmith, arrivé en relève à Tristan Jarry, blessé en première période.

C’est un sentiment difficile à décrire. Je suis sans mot. C’est sans doute le fait saillant de ma vie jusqu’à présent. […] Je ne peux que sourire et apprécier le moment.

Jake DeBrusk, après le match

DeBrusk est méconnaissable cette saison. Il y a un an à peine, il se cherchait et il avait demandé à être échangé, car il n’aimait pas la manière dont il était utilisé. L’organisation a refusé de le transiger et lui a fait signer un contrat transitoire de deux ans et huit millions de dollars. Le nouvel entraîneur-chef Jim Montgomery l’a jumelé à Bergeron et Marchand sur la première unité, et le trio s’entend à merveille.

« Il est beaucoup plus fort et engagé que ce que les gens disent », a indiqué Montgomery après la rencontre.

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Jake DeBrusk (74) a aussi marqué en première période.

Il produit comme le choix de premier tour qu’il a été en 2015. Il a marqué ses 15e et 16buts dans le match de lundi. Il franchit donc la marque des 30 points à son 36match de la saison. Il est à 12 points seulement de son record personnel.

Le confort de la maison

Si certains les voyaient à l’extérieur du portrait des séries en début de campagne, les Bostoniens sont toujours invaincus en temps réglementaire à domicile au tournant de la nouvelle année. Il s’agit de leur 19victoire en 22 parties.

En cas de défaite, il aurait été facile de blâmer le fait que les Bruins ne jouaient pas vraiment à leur domicile. Ils n’ont pas joué non plus un match parfait. En deuxième période, ils étaient maladroits, désorientés et désordonnés. Plus d’une fois, les hommes en noir sont entrés en collision.

Il y a cependant quelque chose de magique au Fenway Park. Comme lors du premier match là-bas, en 2010, lorsque Marco Sturm avait donné la victoire aux locaux en prolongation sous les réflecteurs du stade verdâtre.

Les Penguins en léthargie

La situation des Penguins est bien différente. La troupe de Mike Sullivan vient de subir une cinquième défaite consécutive. Avec la perte possible de leur gardien numéro un, incommodé par une blessure au bas du corps, leur situation pourrait s’empirer.

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Après-midi de travail improductif pour Sidney Crosby

Éteints du début à la fin, les gros canons de Pittsburgh ont été incapables de faire la différence. Sidney Crosby et Evgeni Malkin ont cogné à la porte seulement dans les dernières secondes du match. Ils ont dû se buter à un Linus Ullmark en pleine possession de ses moyens, repoussant 26 des 27 tirs dirigés vers lui.

Kristopher Letang en deuil de son père

Kristopher Letang a dû revenir au Québec quelques heures seulement avant le début de la Classique hivernale.

L’équipe a annoncé que le père de Letang était mort au cours des dernières heures. Il est donc rentré à Montréal pour rejoindre les autres membres de sa famille.

Blessé, le défenseur de 35 ans ne devait pas prendre part au match.

Roy et les Golden Knights ont le dessus sur l’Avalanche

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Nicolas Roy (10)

Nicolas Roy a marqué deux fois en deuxième période, Mark Stone a prolongé sa série de matchs sur la route avec un point à huit et les Golden Knights de Vegas ont défait l’Avalanche du Colorado 3-2, lundi.

Michael Amadio a également marqué pour les Golden Knights, meneurs de la section Pacifique. Dans la victoire, Logan Thompson a arrêté 27 tirs.

Stone a obtenu une aide sur le but d’Amadio pour battre le record de la plus longue série de matchs sur la route avec un point qu’il partageait avec Jack Eichel (novembre 2022), Max Pacioretty (2019-20) et Paul Stastny (2018-19). Stone compte trois buts et six aides au cours de cette séquence.

Ce fut une soirée mémorable pour Roy, qui a fait mouche deux fois dans un match de saison régulière pour la deuxième fois de sa carrière. Il s’agissait de son 200e match dans la LNH.

Le premier trio de l’Avalanche a mené la charge. Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen ont inscrit un but et une aide chacun alors qu’Artturi Lehkonen a été complice des deux filets.

Alexandar Georgiev a réalisé 25 arrêts pour l’Avalanche, qui a perdu son quatrième match consécutif (0-3-1).

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Les Flyers battent les Ducks 4-1

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Morgan Frost (48) et Nathan Beaulieu (28)

Travis Konecny et Joel Farabee ont chacun obtenu un but et une aide et les Flyers de Philadelphie ont pris la mesure des Ducks d’Anaheim 4-1, lundi.

Morgan Frost et Scott Laughton ont également touché la cible dans la victoire.

Noah Cates et Kevin Hayes ont chacun récolté deux mentions d’assistance pour aider les Flyers à terminer un voyage de cinq matchs avec un dossier de 3-2-0 – les trois victoires ayant été obtenues en Californie.

Samuel Ersson a arrêté 28 tirs pour porter sa fiche à 3-0-0 en trois départs en carrière depuis qu’il a remplacé Carter Hart (commotion) la semaine dernière. Ersson a perdu sa chance d’obtenir son premier blanchissage en carrière avec 39,6 secondes à jouer.

Ryan Strome a été l’unique buteur des Ducks alors que John Gibson a réalisé 29 arrêts. Les Ducks ont un dossier de 1-4-1 à leurs six derniers matchs.

Associated Press