« J’y serais allé. Ç’aurait été ma dernière chance de vivre cette expérience. » Comme son coéquipier Brad Marchand la veille, Patrice Bergeron a fait part lundi de sa « déception » de ne pouvoir représenter le Canada aux Jeux olympiques de Pékin, en 2022.

La Ligue nationale de hockey a annoncé la semaine dernière qu’en raison des éclosions de COVID-19 liées au variant Omicron partout dans le monde, elle ne libérerait pas ses joueurs pour qu’ils participent au tournoi olympique de février prochain.

« Je l’ai vécu deux fois, a dit Bergeron aux médias, lundi après-midi. Je trouve ça dommage pour les gars qui n’ont jamais eu la chance d’y participer et pour qui c’était peut-être la dernière occasion. »

« C’est décevant en tant qu’athlète, s’est-il désolé. En tant que compétiteur, tu veux prendre part à ces évènements. J’y suis allé deux fois et j’en suis ressorti avec des souvenirs incroyables. »

« Une business »

Bergeron convient qu’il a eu « quelques doutes » à propos de sa participation, au vu de ce qui se passe dans le monde. « J’en avais parlé à ma femme, mais c’était ma dernière chance d’y participer. »

Le Canadien Brad Marchand s’était insurgé contre cette décision, dimanche. Il était même allé jusqu’à déclarer que la LNH « ne se préoccupe pas des JO, car ça ne [lui] rapporte pas d’argent ».

« C’est une business, et nous sommes des ressources, avait-il lancé. Appelons un chat un chat. Ils ne veulent pas qu’on se blesse là-bas, ça en fait partie, mais ça devrait être le choix du joueur d’aller à ce tournoi. »