(Las Vegas) Max Pacioretty fait étalage de tout son talent en attaque cette saison avec les Golden Knights de Vegas.

L’ailier droit âgé de 31 ans domine son équipe aux chapitres des points (44) et des buts marqués (19) ; il est aussi deuxième au chapitre des mentions d’assistance (25). Ses sommets personnels sont de 39 buts, 34 mentions d’aide et 67 points, et ils ont tous été établis à divers moments de son séjour avec le Canadien de Montréal.

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Max Pacioretty, Mark Stone et Paul Stastny

Sa contribution offensive a influencé celle de son coéquipier Mark Stone, et permis aux Golden Knights de se hisser au sommet de la section Pacifique, après avoir temporairement croupi au sixième rang un peu plus tôt pendant la campagne. À la suite de la défaite de 4-3 encaissée mardi soir contre les Penguins de Pittsburgh — Pacioretty s’est signalé en marquant —, les Knights présentent une fiche de 15-7-3 depuis le 17 novembre. Leur récolte de 33 points pendant cette période est la deuxième plus importante dans le circuit Bettman, derrière les Penguins.

Pacioretty a eu son mot à dire dans ces succès, et il joue de toute évidence comme un joueur étoile — même s’il a été ignoré pour la classique annuelle de la LNH.

Le vétéran de 12 saisons dans la LNH a indiqué que la différence entre ses deux premières saisons au Nevada remonte, selon lui, à ses deux derniers étés.

Lorsque les rumeurs de transaction ont commencé à circuler en 2018, il est demeuré à Montréal pendant l’été en attendant de savoir où il pourrait aboutir. En conséquence, sa préparation estivale en a été affectée. Le Tricolore a attendu jusqu’à la mi-septembre avant de l’échanger aux Golden Knights cette année-là, et il a dû s’adapter à ses nouveaux coéquipiers — et son nouvel environnement — très rapidement.

Après avoir été ralenti par de nombreuses blessures, il a été limité à 22 buts et 18 mentions d’assistance en 66 rencontres la saison dernière.

Puis, à la suite de l’élimination des Golden Knights au premier tour éliminatoire, Pacioretty a pris le temps de se reposer et de retrouver ses repères.

« L’été dernier, je suis retourné au Connecticut et j’ai renoué avec mon ancien préparateur sportif, et j’ai remarqué une énorme différence sur la patinoire, a admis l’Américain. J’étais plus explosif, plus fort, et je crois que ç’a beaucoup aidé mon jeu. J’y suis retourné l’été dernier, et je me suis senti très bien dès que je sautais sur la patinoire. »

Et ç’a paru dans son jeu cette saison. Il mise moins sur le jeu physique le long des rampes, et davantage sur la récupération des rondelles libres et la fabrication de jeux pour créer des chances de marquer. Il a admis qu’il avait joué de manière très physique le long des rampes à sa première saison avec les Knights, optant pour des mises en échec alors qu’il aurait pu davantage lutter pour la récupération des rondelles libres. Maintenant, plutôt que de « juste essayer d’écraser quelqu’un contre la rampe pour réveiller la foule », il choisit de jouer au hockey de manière plus efficace.

« J’essaie de contribuer offensivement, a-t-il confié. C’est plus important de récupérer la rondelle que d’essayer de passer quelqu’un au travers de la baie vitrée. »

Son changement de style, ainsi que les résultats sur la feuille de pointage, ont aussi eu des effets dans le vestiaire, et tout ça a déteint sur ses coéquipiers.

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Deryk Engelland

« C’est notre meneur, sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci, a évoqué le défenseur Deryk Engelland. Il joue de la manière qu’on veut qu’il joue. Il est comme tous les autres dans le vestiaire. Tout le monde est traité équitablement ici. C’est extrêmement amusant de le regarder jouer. »