Sidney Crosby a remporté le trophée Conn-Smythe remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires, dimanche.

Le capitaine des Penguins de Pittsburgh a soulevé la deuxième Coupe Stanley de sa carrière, après avoir mené ses troupes vers le troisième titre de son histoire, en 2009.

Le natif de Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, a agi comme un leader tout au long des séries et il a terminé le tournoi printanier avec six buts et 13 mentions d'aide.

Ce dernier a donné plusieurs difficultés aux Sharks de San Jose lors de la finale, notamment grâce à ses changements de direction, son contrôle de la rondelle et son habileté à créer bon nombre de chances de marquer.

Crosby a amassé deux aides lors du sixième match de la finale. Il a refilé la rondelle à Kristopher Letang sur le but de la victoire, en deuxième, et il a obtenu l'autre aide sur le but dans un filet désert de Patric Hornqvist, en troisième.

L'attaquant de 28 ans a ajouté ce trophée à une longue liste d'exploits, incluant deux médailles d'or aux Jeux olympiques, une médaille d'or au Championnat mondial ainsi qu'une autre au Championnat mondial junior.

Dès le premier match de la finale, Crosby a donné le ton en servant une savante passe du revers à Conor Sheary, qui a fait bouger les cordages. Il a fait la démonstration de tout son savoir-faire et de ce qui a fait de lui un joueur dominant depuis son arrivée dans la LNH, en 2005.

Lors de la victoire de 2-1 en prolongation des Penguins au deuxième affrontement, Crosby a encore une fois été un rouage important de l'attaque. Il a battu Joel Ward lors d'une mise en jeu dans le territoire des Sharks, mettant la table pour le but vainqueur de Sheary.

Malgré tout, Crosby ne compare pas ses exploits à ceux d'autres légendes du hockey. Il tente tout simplement d'offrir le meilleur de lui-même. Toutefois, ce dont il est conscient, c'est son importante place dans le concept d'équipe.

Pour gagner, ses efforts doivent être conjugués à ceux de ses coéquipiers, comme ce fut le cas en séries grâce au brio de l'ailier Phil Kessel, du gardien de 22 ans Matt Murray, ou des vétérans Evgeni Malkin et Kristopher Letang.

Le retour de Crosby en finale aura été périlleux. Quelques déceptions en séries, deux congédiements d'entraîneur-chef, l'incertitude concernant sa carrière en raison d'une commotion et une mâchoire fracturée.

Et maintenant, une deuxième Coupe Stanley.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse a félicité Crosby

La Nouvelle-Écosse est très fière de Sidney Crosby.

Son premier ministre, Stephen McNeil, a déclaré que le natif de la province avait démontré du cran, de la ténacité et de la détermination afin de mener les Penguins à la conquête de la Coupe Stanley.

Crosby a grandi à Cole Harbour.

McNeil a ajouté que même les Néo-Écossais qui ne sont pas partisans des Penguins pouvaient être fiers du comportement affiché par Crosby et des efforts qu'il a déployés.

C'est la deuxième fois que les Penguins remportent la Coupe Stanley avec Crosby comme capitaine. La première fois, en 2009, il avait été décoré de l'Ordre de la Nouvelle-Écosse.