Si le Canadien veut rapatrier Mike Brown la saison prochaine, son agent serait bien heureux de le savoir.

«C'est du nouveau pour moi, s'est exclamé l'agent Neil Abbott. Nous n'avons eu aucune discussion avec le Canadien. Ils ne nous ont pas appelés et on ne les a pas appelés non plus.»

Des informations avaient circulé vendredi selon elsquelles que le Tricolore était intéressé à faire signer un nouveau contrat à l'attaquant de 30 ans qu'il avait réclamé au ballottage le 29 février après que les Sharks de San Jose eurent tenté sans succès de l'échanger.

Brown sera joueur autonome le 1er juillet et on le comprendrait de vouloir clarifier son avenir d'ici là. Le moustachu ailier a déjà porté les couleurs de six équipes depuis son arrivée dans la LNH en 2007 et la mort lente des bagarres menace des profils comme le sien.

«Sa vitesse le démarque des autres joueurs de son style et c'est ce qui lui permettra de rester dans la LNH, note toutefois Neil Abbott.

«Est-ce qu'il lui arrive d'être turbulent et de donner une taloche de plus? Oui. Mais même s'il y a de moins en moins de batailles au hockey, le jeu physique va toujours demeurer.»

L'agent de Brown soutient en outre que son client a apprécié son passage à Montréal.

«L'équipe connaissait des difficultés et il a tenté d'apporter une certaine énergie, une étincelle. Tantôt il était de la formation, tantôt il n'y était pas, car l'équipe voulait mettre des recrues à l'épreuve. On comprend cela.»

Marc Bergevin a déjà expliqué qu'à défaut de dénicher des marqueurs dignes des deux premiers trios, il voulait compenser avec des joueurs de troisième et quatrième trios pouvant générer une production secondaire. Or, ne nous leurrons pas: le match de deux points de Brown et sa première étoile, le 22 mars face aux Ducks d'Anaheim, constituent une anomalie.

Sans compter que son retour pourrait barrer la route à de jeunes joueurs...