Pour un joueur qui est au centre de rumeurs d'échange depuis plusieurs semaines, Wayne Simmonds est d'un calme étonnant.

«C'est même risible des fois, a-t-il lancé ce matin à Philadelphie, suite à l'entraînement des Flyers. Je suis un gars de médias sociaux, alors je sais très bien ce qui se dit à mon sujet. Ce n'est pas la première fois, je commence à être habitué. Je crois que je suis mêlé aux rumeurs d'échange chaque année. C'est comme ça depuis que je suis dans cette ligue.»

On aura compris que Simmonds est aussi bien au fait de cette rumeur qui l'envoie dans le camp du Canadien, le club que lui et les Flyers devront affronter ce soir au Wells Fargo Center.

«Vous n'avez pas besoin de me parler du Canadien, je suis très bien au courant de cette rumeur-là! Mais je l'ai dit et je vais le répéter: je suis bien ici avec les Flyers, c'est ici que je veux jouer et que je veux finir ma carrière. Je ne m'en fais pas avec les rumeurs, ça ne m'inquiète pas du tout.»

Selon Simmonds, les rumeurs ne veulent pas dire grand-chose; quand il a été échangé par les Kings de Los Angeles aux Flyers, en juin 2011, le scénario d'une transaction entre ces deux équipes n'avait même pas été évoqué, selon lui.

«Avant que j'arrive ici, j'étais impliqué dans toutes sortes de rumeurs, mais pas une seule qui m'envoyait aux Flyers. Quand j'ai su la nouvelle, j'étais dans la maison de mon oncle à l'Île-du-Prince-Édouard, et je ne me doutais de rien, ce fut une surprise totale. Ça vous montre un peu comment ces choses-là fonctionnent. Il y a des rumeurs et des rumeurs, mais on ne sait jamais vraiment ce qui se passe. Parfois, un échange, ça arrive de nulle part.»

En attendant, Simmonds, qui a encore trois années de contrat à  écouler (moyenne de 3,9 millions de dollars sur le plafond salarial), tente de garder le moral, malgré le mauvais départ des Flyers cette saison.

«Mais il reste encore une moitié de saison à disputer, tient-il à préciser. C'est à nous de renverser la tendance. Nous devrions avoir une meilleure fiche que celle que nous avons présentement.»