L'ex-ailier gauche du Canadien Brandon Prust a indiqué en conférence téléphonique, vendredi, que l'échange qui l'a fait passer aux Canucks de Vancouver mercredi constituait une belle opportunité pour sa carrière et qu'une fois la poussière retombée, c'est au plan de sa relation avec l'animatrice Maripier Morin que ça s'annonçait plus difficile.

« Dans une perspective de carrière, ce transfert représente une belle occasion pour moi, a répété Brandon Prust, vendredi, lors de la appel-conférence suivant l'échange qui l'a fait passer aux Canucks de Vancouver en retour de Zack Kassian.

« C'est une business. D'être loin de Mariepier va être différent, sûrement un peu difficile pour nous, mais on est chanceux d'avoir pu faire chacun nos trucs à Montréal pendant trois ans. Mais il est question de ma carrière, de ce que j'ai toujours voulu faire. »

Le gaillard de 31 ans aimait Montréal et porter l'uniforme du Canadien, mais il s'est bien gardé de verser dans le sentimentalisme.

« Ce n'est pas déprimant du tout, a-t-il dit à propos de son transfert. Nous sommes tous les deux excités par cette opportunité. On ne peut pas utiliser le mot '' déprimant '' quand il est question d'aller à Vancouver. »

Le robuste attaquant, qui retiendra surtout de Montréal les grisantes séries éliminatoires vécues dans l'uniforme du Canadien, quitte le CH après trois saisons au cours desquelles il a oeuvré comme joueur d'énergie, travaillé en désavantage numérique, jeté les gants plus souvent qu'à son tour... et mis le feu aux poudres en quelques occasions.

D'ailleurs, à savoir si ses commentaires à l'égard de l'officiel Brad Watson durant les séries éliminatoires avaient pu contribuer à le sortir de Montréal, Prust est demeuré évasif.

« Je ne sais pas si c'est le cas ou non. En fait, je ne me soucie pas des raisons, je regarde en avant, a indiqué l'athlète de 31 ans. On ne saura peut-être jamais pourquoi j'ai été échangé. Personnellement, je ne pense pas que ce soit à cause de cela, mais qui sait. »