Au sortir de leur réunion la semaine dernière à Boston, plusieurs directeurs généraux de la LNH ont souligné l'intensité des pourparlers en vue de conclure des transactions. La fin de semaine du repêchage pourrait nous en montrer les fruits.

D'une part, la baisse du plafond salarial pourrait inciter des formations à échanger à rabais des joueurs qui ne cadrent plus dans leurs plans.

Mais d'autre part, l'ordre du repêchage est susceptible d'être modifié par le biais de transactions.

Déjà, les Sabres de Buffalo et les Flames de Calgary ont constaté que de transiger de façon à se faufiler dans le top 5 du repêchage s'avérait une tâche titanesque.

Chez les Oilers d'Edmonton, le nouveau DG Craig MacTavish n'a pas caché son désir d'échanger le septième choix dont il dispose.

«Nous allons certainement regarder ce que nous pouvons faire avec ce choix, a-t-il dit. Nous serions très réceptifs à reculer et à potentiellement acquérir un autre choix. C'est un repêchage qui a beaucoup de profondeur et il y a des tonnes de joueurs excitants.

«Mais nous pourrions aussi mettre la main sur un joueur capable de nous aider immédiatement ainsi qu'un autre choix.»

Durant la semaine des tests combinés de la LNH, à la fin mai, Marc Bergevin a discuté pendant près d'une heure avec MacTavish. A-t-il été question d'un échange entre les deux équipes? Impossible à dire. Ce qu'on sait, c'est qu'à moins d'inclure des joueurs dans une transaction, le Canadien ne croit pas avoir les atouts pour faire une incursion dans le top10.

Les Flames ont tout de même trois choix de première ronde à leur disposition, ce qui demeure un bon atout dans leur manche. Les Blue Jackets de Columbus sont dans une situation identique alors qu'à l'autre bout du spectre, les Penguins de Pittsburgh et les Rangers de New York n'ont aucune sélection lors des deux premiers tours.