Au mois de mai 2009, Maxim Lapierre a été opéré au pied droit afin de retirer un morceau d'os qui lui causait une douleur persistante. Il a pu récupérer assez rapidement pour amorcer les activités du Canadien en septembre.

Or, une excroissance qui était apparue sur son pied la saison précédente n'a pas disparu à la suite de l'opération. Cette enflure l'a empêché de patiner à son aise durant toute la saison. «Les médecins m'avaient averti que ça pouvait prendre jusqu'à un an à guérir», a expliqué Lapierre.

Les contrecoups de cette intervention chirurgicale ont non seulement nui à sa vitesse, mais aussi à sa flexibilité.

Aujourd'hui, Lapierre est heureux de dire que tout est rentré dans l'ordre. «Le match contre les Islanders (le 6 avril) a été le premier de la saison où je n'ai senti aucune limitation», a-t-il indiqué.

Mais de là à imputer son rendement amélioré en séries à cette guérison, il y a un pas que Lapierre ne veut pas franchir. «Je ne peux pas dire que c'est la seule raison, insiste-t-il. Je pense que j'ai tout le temps bien joué en séries.»

Jacques Martin a lui aussi remarqué que Lapierre avait haussé son niveau de jeu depuis le début des séries.

«Je pense que le fait de ne pas marquer plus de buts durant la saison a créé de la frustration chez lui, a suggéré l'entraîneur. Mais pour le moment, ce qui est le plus important, c'est son engagement envers l'équipe.

«Maxim nous apporte de la vitesse, il termine ses mises en échec et il démontre de l'intensité. Et puis, Dominic Moore et lui ont l'air d'avoir développé une bonne chimie.»