Tomas Kaberle dit n'avoir rien contre le fait de jouer pour Ron Wilson.

Il y a eu plusieurs indices, cette saison, qui tendent à démontrer que le vétéran défenseur des Maple Leafs a eu des divergences d'opinion avec son entraîneur. Un reportage dans l'édition de jeudi du Toronto Sun citait un ami anonyme de Kaberle qui affirmait que le joueur «en avait ras le bol» de Wilson.

Le joueur qui a le plus d'ancienneté chez les Leafs a toutefois nié le tout.

«Je suis dans cette ligue depuis plus de 10 ans et je n'ai jamais eu de problème avec l'entraîneur, et j'espère que ce ne sera jamais le cas, a déclaré Kaberle, jeudi, avant le match en soirée contre les Sabres de Buffalo. J'aimerais bien savoir qui a dit ça. Reste que c'est amusant, parfois, de lire des choses du genre dans les journaux.

«Si c'était vrai, j'aurais probablement exigé une transaction avant la date limite, non?»

Kaberle a souvent dit qu'il voulait passer toute sa carrière à Toronto, mais il s'est dit ouvert à la possibilité d'une transaction à la date limite si le directeur général lui présentait un scénario attrayant. Le hockeyeur de 32 ans a une clause de non-échange dans son contrat, mais celle-ci sera nulle pendant une certaine période de temps cet été. Il reste un an à faire à son entente avec les Leafs.

Des rumeurs de dispute ont notamment été évoquées quand Wilson a critiqué ses défenseurs pour leur différentiel médiocre, après la défaite de mardi aux mains des Thrashers d'Atlanta. Après cette rencontre-là, Kaberle affichait -16 et François Beauchemin, -15.

Jeudi matin, Wilson a dit n'avoir «aucun problème» avec Kaberle et il a souligné que mettre les joueurs au défi faisait partie de ses tâches d'entraîneur.

«Je suis ici pour amener les joueurs à jouer leur meilleur hockey et il faut agir en patron, a dit Wilson. Quand tu parles aux joueurs, tu dois être amical, mais tu n'es pas leur ami.

«Je ne connais pas d'entraîneur qui est invité à souper ou qui invite ses joueurs à souper, peu importe le sport. Le devoir de l'entraîneur est de serrer la vis quand des gens ne font pas le travail à l'intérieur des paramètres de l'équipe.»

Des coéquipiers de Kaberle ont semblé trouver l'histoire amusante, alors que Wayne Primeau et Jamie Lundmark se sont joints à l'imposant groupe de journalistes autour du casier de Kaberle.

Un autre joueur a déclaré qu'il ne comprenait pas pourquoi tout cela retenait autant l'attention, faisant remarquer que ses sentiments à l'égard de l'entraîneur changaient «en fonction du nombre de minutes que j'ai disputé sur la glace la veille».