Plusieurs joueurs du Canadien ont profité du match de jeudi pour effacer quelques zéros à leur fiche.

Max Pacioretty, qui traînait un piano sur ses épaules ces derniers jours, s'est soulagé en marquant son premier but de la saison, tout comme Maxim Lapierre.

«C'est bien de voir leurs efforts récompensés. Leurs deux buts se sont marqués devant le filet sur des retours de lancers», a souligné l'entraîneur Jacques Martin.

À son deuxième match avec le Canadien, Marc-André Bergeron a lui aussi fait mouche pour la première fois.

«Je suis chanceux parce que je n'ai pas eu à attendre trop longtemps pour l'avoir», a-t-il indiqué.

Bergeron a noté la chaleur avec laquelle la foule a célébré son but. Visiblement, l'arrivée d'un Québécois de plus au sein de la formation réjouit le Centre Bell.

«J'ai remarqué qu'il y avait une coche de plus aux applaudissements. Qui ne serait pas heureux de cela?

«Je joue chez moi, j'ai des amis dans la foule... C'est un baume au coeur.»

Pacioretty bien entouré

Pacioretty, lui, a dit se sentir beaucoup plus calme face aux Islanders.

«Les gens ont retenu les jeux de Glen Metropolit sur la patinoire, mais son leadership est encore plus révélateur, a confié le jeune attaquant.

«Il m'a parlé durant toute la soirée et ça m'a fait du bien. J'ai toujours aimé jouer avec d'ardents travailleurs parce que je me définis comme ça moi aussi.»

Jacques Martin en a d'ailleurs pris bonne note.

«La présence de vétérans comme Metropolit et Travis Moen va aider Pacioretty, a dit Martin. L'autre élément, c'est que le fait de jouer sur un troisième trio et non un deuxième lui enlève de la pression.»

Quatre trios productifs

Ce qui aura fait la différence dans ce match, c'est que les quatre trios ont mis l'épaule à la roue en provoquant des chances de marquer.

«Les meilleures équipes obtiennent la contribution de tous leurs trios», a noté Mike Cammalleri, qui a dirigé 11 tirs vers le filet adverse.

«On peut dire que l'aide des autres trios a permis de relâcher un peu de pression sur le nôtre, a ajouté le volubile attaquant. Car lorsqu'on était incapables d'acheter un but, on sentait que c'était notre unité qui devait aller le chercher.

«C'était plaisant de voir tout le monde contribuer ce soir, mais notre trio n'a pas levé le pied pour autant!»

Après cinq défaites de suite, le Tricolore vient de vaincre deux adversaires de deuxième ordre qui lui auront permis de panser ses plaies et refaire le plein de confiance.

«On continue de progresser, notre intensité s'améliore, a indiqué Jacques Martin.

«Ce soir, on a encore récolté plus de tirs que l'adversaire et on a limité ses chances de marquer.»