Les Red Wings de Detroit pourraient soulever la Coupe Stanley pour une deuxième année consécutive en disposant des Penguins de Pittsburgh, mardi, mais ce match crucial risque d'être relégué au deuxième plan dans l'univers du hockey professionnel.

Quelques heures avant que la rondelle soit mise en jeu dans le cadre de la sixième rencontre de la série finale de la Coupe Stanley, le plus récent volet de la saga concernant l'avenir des Coyotes de Phoenix entre la LNH et Jim Balsillie, qui cherche à acquérir la concession pour 212,5 millions $ US afin de la déménager à Hamilton, sera âprement disputé en Cour des faillites de l'Arizona.

La décision qui sera rendue par le juge Redfield T. Baum demeure incertaine dans ce dossier hautement médiatisé, et il est toujours impossible de dire si le verdict viendra mettre un point final au débat.

Les deux parties peuvent aller en appel de l'éventuelle décision, et si c'est le cas, le dossier pourrait traîner pendant plusieurs mois encore.

«C'est un juge expérimenté, et je crois qu'il tente de susciter suffisamment de doute pour que les deux parties en viennent à une entente hors-cour», a commenté l'avocat Eric Schaffer, qui a également travaillé au dossier de la faillite des Penguins, il y a quelques années.

«Balsillie est peut-être le dernier investisseur en lice, mais la ligue pourrait être tentée de bonifier l'offre de quelqu'un d'autre afin de satisfaire davantage les créanciers», a ajouté Schaffer.

Dans tous les cas, la journée de mardi promet d'être déterminante dans l'univers du sport. Hamilton, comme Detroit, tentera de remporter le championnat en mettant finalement la main sur sa propre concession de la LNH, alors que Phoenix, à l'image de Pittsburgh, essaiera d'éviter l'élimination pour demeurer en vie une journée supplémentaire.

La ligue a cependant créé la plus grande surprise vendredi dernier par l'entremise du commissaire Gary Bettman, qui se rendra à Pittsburgh dès que la cour sera ajournée au cas où il devrait présenter la Coupe Stanley aux Red Wings, en annonçant que quatre investisseurs potentiels souhaitaient maintenir les Coyotes dans le désert de l'Arizona. Parmi eux se retrouvent notamment le propriétaire des Argonauts de Toronto, Howard Sokolowski, et David Cynamon.