(Miami) L’ancienne star du golf féminin Annika Sörenstam, championne de 10 tournois du Grand Chelem, a déclaré mardi qu’elle ne regrettait pas d’avoir accepté de recevoir la médaille de la liberté des mains de Donald Trump, au lendemain de l’invasion du Capitole par ses partisans.

« Rétrospectivement, je ne remets pas cela en question. J’aime regarder vers l’avenir, ne pas dépenser de l’énergie sur ce qui aurait pu être », a déclaré à Golfweek l’ancienne championne suédoise de 50 ans, qui a remporté 72 tournois au cours de sa carrière sur le circuit LPGA.  

« J’ai entendu beaucoup de commentaires. J’entends clairement ce que ces gens disent. Je sais qu’ils voient les choses différemment. Et je l’accepte », a ajouté Sörenstam, inscrite cette semaine, parmi d’autres célébrités invitées, dans le tournoi des championnes qui ouvre la saison en Floride.

Le 7 janvier, au lendemain des violentes manifestations ayant causé la mort de cinq personnes, perpétrées par une foule de partisans de Trump aux alentours et à l’intérieur du bâtiment abritant le Congrès américain à Washington, elle et l’ancien golfeur sud-africain Gary Player ont été honorés de la plus haute distinction civile à la Maison-Blanche, lors d’une cérémonie fermée aux médias.

« Je partage la tristesse et la peur ressenties par tout le monde, mais je ne suis pas du genre à regarder en arrière », a dit Sörenstam en évoquant ce « jour sombre de l’histoire américaine ».

La Suédoise, présidente de la Fédération internationale de golf, affirme vouloir aller de l’avant en « continuant à ouvrir des portes et créer des opportunités pour les jeunes filles du monde entier » dans son sport.