La fiche de 6-1 des Broncos de Denver leur permet d'être parmi l'élite de la NFL. Leur problème à marquer des points lors de leur première possession, toutefois, les place au sein d'un groupe beaucoup moins enviable.

Les Broncos ont été dominés 39-24 au premier quart cette saison, et ils ont tiré de l'arrière à la mi-temps au cours des quatre dernières semaines. Ils ont appris dimanche à Baltimore qu'ils ne pouvaient désormais plus compter sur une remontée en deuxième demie pour vaincre les bonnes formations.

Les Broncos ont rejoint les Raiders d'Oakland, les Chiefs de Kansas City et les Texans de Houston parmi les seules formations qui n'ont toujours pas enfoncé un touché sur leur première possession cette saison, selon STATS LLC.

Mais pourquoi les Broncos éprouvent-ils tant de difficulté en début de rencontre?

Erreurs, mauvais choix de jeux, mauvaise protection - la liste est longue.

Les Broncos savent qu'ils ne peuvent amorcer la rencontre tardivement face aux Steelers (5-2) de Pittsburgh lors du match du lundi soir, car ces derniers sont parmi les meilleurs au premier quart dans la NFL. Venir de l'arrière n'est pas la tasse de thé de l'entraîneur-chef des Broncos, Josh McDaniels, qui a conçu son attaque de manière à réduire les risques.

«Nous avons un problème d'exécution en début de rencontre, a confié le quart des Broncos Kyle Orton. Ce sera un aspect important dans ce match...Nous ne pouvons certainement pas espérer le remporter si nous tirons de l'arrière 10-0 ou 14-0 au premier quart. Nous devrons comprendre le problème et le résoudre d'ici lundi.»

McDaniels n'a jamais été un entraîneur qui s'est fié sur des jeux préétablis, préférant laisser sa créativité parler. C'est à l'opposé de plusieurs instructeurs de la ligue, qui prévoient généralement les 15 premières remises du centre.

«Il y a certaines choses que je veux établir tôt dans le match, a commenté McDaniels. Mais non, je n'ai jamais été un grand adepte des jeux scriptés, parce que le ballon peut se retrouver n'importe où sur le terrain, et parce que certaines situations imposent un jeu qui n'est pas nécessairement adapté à la position...Je n'ai jamais privilégié cette approche.»

Orton, d'un autre côté, a été habitué aux jeux décidés d'avance en raison de son passage chez les Bears de Chicago. Mais il ne croit pas que cela puisse être à l'origine des lents départs des Broncos cette saison.

«Ce n'est pas une excuse, a lancé Orton. Nous connaissons les jeux que nous appelons tôt dans la rencontre, et je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas les exécuter correctement.»

Les Broncos se relèvent de leur première défaite de la saison face aux Ravens de Baltimore, dimanche dernier, et s'attendent à affronter une autre défensive coriace face aux Steelers.

En conséquence, McDaniels espère voir quelques jeux explosifs en début de match.

«Nous sommes parvenus à faire cela quelques fois cette saison, puis nous avons été incapables de le faire en d'autres occasions», a expliqué McDaniels.

Est-ce que les Ravens ont découvert le talon d'Achille des Broncos?

«Baltimore n'a rien fait de spécial comparativement à nos six premiers adversaires, a dit McDaniels. Ils ont démontré de la robustesse, ont été physiques et ont mieux joué que nous. Si c'est notre point faible, je crois que c'est celui de toutes les formations du circuit.»