Les Alouettes étaient heureux d'annoncer, avant le match de dimanche, que l'équipe devenait le premier club professionnel canadien à neutraliser les gaz à effet de serre générés par ses activités sportives et corporatives, grâce à l'achat de crédits compensatoires de carbone, devenant ainsi «carboneutre».

Les Alouettes en ont fait l'annonce lors du dévoilement de leur plan «EnvironnementALS», qui accorde une place prépondérante à la réduction de l'impact environnemental de l'équipe.

«Nous sommes fiers de démontrer à nos partisans et à la communauté l'importance que nous accordons à l'environnement et notre volonté de contribuer concrètement à la protection de cet élément fondamental de notre équilibre global», a affirmé par communiqué Larry Smith, le président et chef de la direction des Alouettes.

«En devenant carboneutres et en implantant un plan d'action environnemental, nous espérons ainsi démontrer notre leadership et agir à titre de modèle auprès des jeunes, de nos partisans, de la communauté ainsi que dans le domaine du sport professionnel.»

La Fondation David Suzuki s'est associée à la formation montréalaise pour cette annonce.

Mathieu Boulay, auteur d'une interception en fin de match, a quitté la rencontre après le jeu en raison d'une blessure à la cheville.

«C'est rien de grave, mes crampons sont restés pris dans le gazon et ma cheville a tourné, a expliqué Boulay, qui a déjà raté quatre matchs en raison de blessures. Je n'ai pas l'intention d'en rater un autre, c'est certain.»

Boulay estime d'ailleurs que les Alouettes ont toujours en travers de la gorge leur défaite de 41-30 subie aux mains des Stampeders de Calgary il y a deux semaines.

«Ca a été une claque au visage cette partie-là. On ne l'a toujours pas digérée et on a des choses à prouver.»

Il ne s'inquiète toutefois pas des verges accordées par l'unité défensive des Alouettes, qui en a concédées 399 aux Roughriders, dimanche.

«On peut donner des verges tant qu'on veut, tant qu'on ne donne pas de point.»

On n'aurait pas pu dire mieux.

A l'instar d'Anthony Calvillo - qui a révélé ne plus vouloir perdre de match d'ici la fin de la saison - Avon Cobourne croit que les Alouettes pourraient bien ne compter que quatre défaites à leur fiche à la fin du calendrier régulier.

«Si cette équipe travaille comme elle travaille présentement, c'est bien possible. Ce serait plaisant.»

Mais y a-t-il danger de tomber dans la complaisance?

«On doit rester humbles. C'est pourquoi ce sera une bénédiction d'avoir à jouer ces matchs.»

Cobourne a dit avoir été quelque peu ennuyé par sa cheville, qui l'a tenu à l'écart du jeu pendant trois semaines, en quelques occasions pendant le match.

«Ca m'a affecté un peu. Parfois, je sentais que je perdais mes jambes. Mais ca va aller.»