Dimanche dernier, nous vous demandions quel était votre joueur préféré de l’histoire des Alouettes de Montréal. Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues.

Le nom de mon joueur préféré devrait malheureusement trahir mon groupe d’âge. Ne faisant pas partie de notre planète encore, aucun de vos jeunes journalistes n’aurait pu mentionner le nom de Sam Etcheverry, notre extraordinaire et talentueux quart-arrière des années 1950 et 1960. Tellement électrisant, fiable, aussi brave qu’il était créatif, Etcheverry [Sam The Rifle] avait même pu jouer aux États-Unis pour les Cardinals de St. Louis après ses années à Montréal.

Philippe Cinq-Mars

PHOTO RENÉ PICARD, ARCHIVES LA PRESSE

Johnny Rodgers

Johnny Rodgers, sans aucun doute. Les gens de ma génération se souviendront de lui comme du joueur le plus électrisant à avoir porté le chandail des Alouettes. Il a joué ici de 1973 à 1976. Ailier espacé, il courait par en arrière les 5 à 10 verges restantes avant le touché. Il s’était baptisé The Ordinary Superstar. Et son arrivée coïncidait avec les débuts de Guy Lafleur, le joueur le plus spectaculaire du Canadien. Nous étions choyés !

Robert Julien

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Ben Cahoon

Il n’y a aucun joueur qui peut arriver à la cheville de Ben Cahoon ! Petit receveur, il réussissait quand même à capter l’ensemble des ballons dirigés vers lui. Ce n’était pas le plus rapide, mais ce n’est pas pour rien qu’Anthony Calvillo en a fait sa cible préférée. Il semblait porter des gants recouverts de colle. Les mains les plus sûres du football canadien en ont fait une véritable légende. Toujours à pleins gaz sur le terrain, il a aussi su se faire aimer de son public. Souriant et gentil, il avait tout du bon gars qui ne recherchait pas le vedettariat, c’était un gars de la gang !

Martin Pineault

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Hal Patterson

Dans les années 1950, quand le football intéressait peu les Québécois francophones, c’est Hal Patterson qui était mon joueur de football préféré, au même titre que le Rocket au hockey. Patterson cueillait du bout des bras les longues passes de Sam Etcheverry et courait jusque dans la zone des buts, ce qui faisait rêver le ti-cul de Saint-Jean-sur-Richelieu que j’étais.

Louis Marin

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Mike Pringle

Y a-t-il un joueur plus productif, spectaculaire et tenace que Mike Pringle, le fantastique demi offensif qui terrorisait les défenses adverses pour les Alouettes à partir de 1996 ?

Claude Laporte

PHOTO ROBERT NADON, ARCHIVES LA PRESSE

Peter Dalla Riva

Je vais y aller avec Peter Dalla Riva, un ailier rapproché des années 1970 sous Marv Levy. Il n’était pas rapide, mais il avait les meilleures mains du circuit. Il avait le don de faire des attrapés clés lors de moments importants, soit en plongeant pour capter le ballon du bout des doigts ou encore à la hauteur de ses lacets de souliers.

Yves Lachance

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Vercheval

Mon “personnage” préféré de l’histoire des Alouettes est Pierre Vercheval. J’adore les athlètes, comme mon idole Peter Stasny, qui ont de multiples talents. Vercheval a connu ses meilleurs moments en protégeant Doug Flutie à Toronto, mais il est devenu le René Lecavalier du football, y développant un langage dynamique, inventif et rempli de métaphores extrêmement colorées qui appartiennent à lui seul !

Jean-François Leclerc

PHOTO ROBERT NADON, ARCHIVES LA PRESSE

Sonny Wade (à droite)

C’est sûr qu’Anthony Calvillo et Ben Cahoon sont durs à battre, mais pour être différent, je vous soumets Sonny Wade. Un grand et costaud quart-arrière qui avait peu de mobilité ni n’avait le meilleur bras de la ligue, mais qui trouvait toujours le moment opportun pour exceller et réussir les jeux clés. Il a été nommé joueur par excellence de la Coupe Grey à trois reprises.

François Bertrand

Junior Ah You. C’est lui qui m’a fait aimer ma position d’ailier défensif. J’étais déçu au début, mais j’ai adoré faire des sacs du quart. Je voulais être receveur de passes comme Johnny Rogers [mon deuxième choix].

Christian L’Écuyer

Je ne sais pas si je peux le qualifier de joueur préféré, mais un joueur qui me revient souvent en tête est Jeremaine Copeland et sa prestation dans le fameux match de la Coupe Grey de 2002. Il était électrisant et divertissant !

Étienne Bourgoin

Peut-être est-ce dû à ma jeunesse d’alors et à ma facilité d’être impressionné, mais mes meilleurs souvenirs sont rattachés au quart-arrière Joe Barnes ! Je me souviens d’un quart électrisant très mobile, ce que Vernon Adams a été l’instant de quelques matchs.

François Sansregret