Qu’est-ce qui se passe avec Tom Brady et les Buccaneers de Tampa Bay ? Pas grand-chose et c’est ça le problème.

Il serait faux de dire que Brady est mauvais depuis le début de la saison. Il ne joue pas du gros football, mais son coefficient d’efficacité de 92,8 est acceptable et assez représentatif de sa saison.

En revanche, Brady n’a lancé que 8 passes de touché en 7 matchs, ce qui lui donnerait un total de 19 sur une saison complète. Ce serait moins de la moitié de ses totaux lors de ses deux premières saisons à Tampa Bay (40 en 2020 et 43 en 2021).

Les Bucs ont été blanchis durant les trois premiers quarts dans leur défaite de 21-3 en Caroline, dimanche. Mike Evans a laissé échapper une longue passe qui aurait probablement mené à un touché, mais quand même. Trois points contre une équipe qui a déjà essentiellement mis une croix sur sa saison, voilà qui est inquiétant.

Les Bucs ont perdu trois de leurs quatre dernières parties et Rex Ryan a assez bien résumé la situation sur les ondes d’ESPN en disant qu’ils étaient vieux et lents. Ils sont certainement très chanceux de partager leur division avec les Falcons d’Atlanta, les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Panthers.

N’eût été la mauvaise décision des arbitres (une de plus…) qui ont pénalisé Grady Jarrett pour avoir réussi un sac aux dépens de Brady il y a quelques semaines, rien de plus, les Falcons (3-4) devanceraient peut-être les Bucs (3-4) dans le sud de la Nationale. Et ce serait peut-être quatre défaites de suite que les Boucaniers auraient subies.

Les Buccaneers ne jouent avec aucun sentiment d’urgence depuis un mois et c’est à se demander si les absences de Brady pour des raisons personnelles n’ont pas miné l’esprit d’équipe.

S’ils ne jouent pas avec plus d’intensité, jeudi soir, lorsque les Ravens de Baltimore seront de passage à Tampa, on ne pourra certainement plus les considérer comme l’une des équipes de pointe de la Nationale.

Les Bucs subiront un bon test, jeudi soir, mais un match à domicile contre les Ravens, c’est prenable. Ce sera pas mal plus ardu pour les Packers de Green Bay qui seront à Buffalo pour y affronter les irrésistibles Bills, dimanche soir. Des Bills qui reviendront de leur semaine de relâche de surcroît.

PHOTO GEOFF BURKE, USA TODAY SPORTS

Aaron Rodgers

Aaron Rodgers a dit après la défaite de 23-21 des siens, dimanche à Washington, que c’était peut-être le remède idéal d’aller se mesurer aux Bills. Que personne ne leur donnerait une chance de l’emporter. Sur ce dernier point, il a parfaitement raison…

Comment voulez-vous que les Packers tiennent le coup contre Josh Allen et les Bills avec l’état actuel de leur jeu aérien ?

Lorsque c’est votre demi-offensif, en l’occurrence Aaron Jones, qui est le meilleur receveur de votre club comme cela a été le cas face aux Commanders, ça en dit long.

On croyait que la défense transporterait les Packers cette saison, mais l’unité déçoit. Excellente contre la passe, elle a tout de même permis au quart réserviste Taylor Heinicke et aux Commanders de marquer 20 points à partir du milieu du deuxième quart. Leur secondeur De’Vondre Campbell avait inscrit un touché de 63 verges à la suite d’une interception pour faire 14-3, mais la défense des Packers a été incapable de finir le travail. Elle devra absolument élever son niveau de jeu à un moment où l’attaque des Packers cherche des solutions.

Et contrairement à Brady et aux Bucs, Rodgers et les Packers n’ont pas la chance de faire partie d’une division sans adversaire de qualité. Les Vikings du Minnesota ont actuellement une fiche de 5-1, alors que celle des Packers sera de 3-5 à moins qu’ils aillent surprendre les Bills à Orchard Park.

Retour réussi pour Dak et Tua

Dak Prescott a joué pour la première fois depuis la semaine d’ouverture, dimanche à Dallas, et a bien fait (19 en 25 pour 207 verges et 1 touché) dans la victoire de 24-6 des Cowboys contre les Lions de Detroit.

PHOTO KEVIN JAIRAJ, USA TODAY SPORTS

Dak Prescott

Prescott n’a plus à transporter les Cowboys sur ses épaules. Ezekiel Elliott et Tony Pollard ont totalisé 140 verges au sol et ont réussi leurs meilleures courses dans les moments opportuns, tandis que la défense a obtenu cinq sacs et deux interceptions aux dépens de Jared Goff.

La course dans l’Est de la NFC promet en deuxième moitié de saison alors que les Cowboys ont cinq victoires et que les Eagles de Philadelphie et les surprenants Giants de New York en ont six.

À Miami, Tua Tagovailoa a amorcé le match en lion à son premier départ depuis sa commotion cérébrale. La défense des Steelers de Pittsburgh a apporté des ajustements à partir du deuxième quart, mais les Dolphins l’ont tout de même emporté, 16-10. Il faut dire que Tagovailoa (21 en 35 pour 261 verges et 1 touché) a joué de chance alors que les Steelers ont échappé quatre interceptions, un sommet dans la NFL cette saison.

Les Dolphins, eux, ont saisi leurs occasions en interceptant trois passes de Kenny Pickett, dont deux en fin de match. La recrue des Steelers a complété 68,5 % de ses passes cette saison, mais devra mieux protéger le ballon (sept interceptions).