L’entraîneur-chef des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, Bill Belichick, a déclaré lundi qu’il ne recevrait pas la médaille présidentielle de la Liberté, précisant qu’il souhaitait « demeurer fidèle aux gens, à l’équipe et au pays qu’il aime ».

« Cet amour est plus grand que tout honneur individuel qui me serait accordé », a ajouté Belichick.

Dans une déclaration d’un paragraphe, l’entraîneur gagnant de six Super Bowls n’a pas clairement indiqué qu’il avait refusé cet honneur que voulait lui décerner le président sortant Donald Trump. Il a plutôt expliqué « que la décision a été prise de ne pas aller de l’avant avec (la remise de) cet honneur », à la suite de l’assaut mortel perpétré contre le Capitole la semaine dernière.

« Récemment, on m’a offert de recevoir la médaille présidentielle de la Liberté, ce qui m’a flatté en vertu du respect que j’éprouve pour ce que cet honneur représente et l’admiration que j’ai pour ses précédents récipiendaires », a indiqué Belichick dans une déclaration que les Patriots ont fait parvenir à l’Associated Press.

« Par la suite, les incidents tragiques de la semaine dernière sont survenus et la décision a été prise de ne pas aller de l’avant avec (la remise de) cet honneur. Par-dessus tout, je suis un citoyen américain qui témoigne d’une grande révérence envers les valeurs de notre nation, la liberté et la démocratie. Je sais également que je représente ma famille, comme les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. »

Bien qu’il se décrive comme apolitique, Belichick a écrit une lettre à Trump pendant la campagne présidentielle de 2016. Trump a lu la lettre lors d’un rassemblement politique et Belichick a dit que les deux hommes sont des amis.

Trump a annoncé samedi qu’il octroierait à Belichick le plus important honneur civique cette semaine, au cours d’une série de présentations faites au cours de la dernière semaine de sa présidence.

Trois golfeurs ont également reçu cet honneur : Annika Sorenstam, Gary Player et le regretté Babe Zaharias. Sorenstam et Player ont accepté cet honneur au cours d’une cérémonie privée au lendemain des émeutes au Capitole.