Les Alouettes de Montréal auront finalement des meneuses et meneurs de claques sur les lignes de côtés du stade Percival-Molson la saison prochaine.

L’équipe a annoncé, lundi, qu’elle a reconsidéré sa décision d’abandonner cette tradition après avoir reçu de nombreux commentaires des amateurs.

Les Alouettes ont fait savoir, mercredi dernier, que le club avait décidé d’entreprendre la prochaine saison sans son équipe de cheerleading pour des raisons financières.

« Les partisans nous ont parlé, nos abonnés se sont manifestés, ils nous ont, d’une façon constructive et respectueuse, en vaste majorité demandé de revenir sur notre décision, a précisé le club dans un communiqué. Ils ont surtout démontré leur attachement profond à notre équipe de meneuses de claque, et aux Alouettes. Nous avons écouté et nous avons lu les nombreux messages. »

« Ça démontre que l’organisation est à l’écoute, a déclaré le directeur général de la formation, Danny Maciocia. De mon côté, je vais être beaucoup plus populaire à la maison : mes trois filles font du cheerleading. Ça vous donne une idée de ma position là-dessus ! L’organisation a pris la décision qu’elle devait prendre dans ce dossier. »

Annie Larouche, directrice de l’équipe de cheerleading des Alouettes ces 24 dernières années, a tenu à remercier l’équipe sur sa page Facebook pour cette décision.

« Nous souhaitons inviter dès cette semaine quelques représentants de la brigade des meneuses de claques pour discuter avec la direction et aller de l’avant d’une façon satisfaisante, autant pour les partisans que pour les Alouettes », a ajouté l’équipe dans son communiqué.

Les hommes d’affaires torontois Sid Spiegel et Gary Stern ont racheté l’équipe de la Ligue canadienne le mois dernier. La ligue avait repris les opérations du club depuis le retrait de la famille Wetenhall le printemps dernier.

Les huit autres formations de la LCF ont toutes des équipes de cheerleading.