Lorsque Terrell Owens fera ses débuts dans l'uniforme des Bills de Buffalo, dimanche, il ne sera peut-être pas conscient de l'influence d'un certain nouveau membre du Panthéon du football dans son embauche - nul autre que le propriétaire de l'équipe, Ralph Wilson fils.

Frustré que son équipe soit écartée des matches éliminatoires depuis neuf ans, et mécontent que les Bills soient relégués loin à l'arrière-plan de la NFL, Wilson a décidé de brasser les choses, au début du mois de mars, une journée après que les Cowboys aient libéré Owens.

«J'ai dit, «Engagez ce gars-là', a dit Wilson, se rappelant un échange avec son d.g. Russ Brandon. A Buffalo, nous n'avons pas eu de joueur dont la popularité a un rayonnement national depuis Jim Kelly. Alors je me suis dit, 'Si ce gars-là est une pomme pourrie, qu'est-ce que ça changera?» Si c'est une mauvaise personne, il faudra s'en débarrasser. Mais si c'est un bon gars, c'est un gros plus pour nous.»

Les Bills donneront le coup d'envoi aux matches préparatoires de la NFL en affrontant les Titans lors du match du Temple de la renommée, dimanche à 20h00, sur les ondes de NBC.

L'occasion sera belle pour Owens de faire un début remarqué, mais le principal intéressé n'est pas le genre à s'en faire à propos de l'attention qui sera portée au match.

«Nous essayons d'approcher le match comme nous le ferions pour n'importe quel autre, a dit Owens, qui a signé une entente de 6,5 millions $ US pour un an avec les Bills. Nous voulons accomplir certaines choses et voir où nous en sommes.»

Il reste à voir quel sera l'impact d'Owens sur l'attaque aérienne des Bills, considérée bien peu menaçante - l'attaque au sens large a terminé 25e ou pire à chacune des six dernières saisons.

Ce qui est clair, toutefois, c'est qu'Owens a grandement rehaussé le profil des Bills non seulement auprès des partisans locaux, mais aussi aux quatre coins de l'Amérique. Les amateurs se sont rués sur la marchandise où T.O. est représenté, que ce soit des céréales ou des chandails avec son numéro 81, que l'on voit beaucoup dans les gradins au camp de l'équipe.

Wilson a d'ailleurs remarqué un intérêt renouvelé envers les Bills.

«Les gens un peu partout me demandent, «Comment va T.O. ?', a dit Wilson. Buffalo est de retour sur la carte. Je pense que c'est quelque chose dont nous avions besoin, que ça soit positif ou négatif.»