Sébastien Bourdais veut toujours conduire une voiture d'une équipe d'élite en Formule Un, mais il veut le faire à ses conditions.

Sébastien Bourdais veut toujours conduire une voiture d'une équipe d'élite en Formule Un, mais il veut le faire à ses conditions.

Alors qu'il s'apprête à remporter son troisième titre en Champ Car, Bourdais est frustré de ne pas être pris plus au sérieux par les magnats de la Formule Un.

Le Français de 27 ans estime que la scission entre la série Champ Car et la Indy Racing League (IRL), survenue il y a 10 ans, a laissé l'impression que le produit des deux séries était dilué aux yeux des dirigeants de la F1, et il ne peut pas vraiment les blâmer. Le Français aimerait bien voir les deux séries fusionner.

«Nous aimerions que ces deux séries soient unifiées, a dit Bourdais. Mais nous n'avons pas de contrôle là-dessus, alors à quoi bon en débattre?»

Bourdais s'élancera de la deuxième place demain, à l'épreuve d'Elkhart Lake, derrière Dan Clarke et devant Charles Swolsman et le Québécois Alexandre Tagliani. Andrew Ranger s'élancera quant à lui de la neuvième place.

Bourdais a avoué avoir reçu quelques offres, mais pas à des conditions acceptables à ses yeux: il s'est fait offrir des postes de pilote essayeur au sein de quelques écuries, mais ça ne le satisfait pas du tout.

«Je ne veux pas abandonner tout ce que j'ai mis trois ans à bâtir pour des «peut-être». Je sais que j'ai besoin de faire mes preuves en F1, mais qu'on me donne des garanties, ajoute-t-il, sinon, c'est à sens unique et je ne veux pas de ça.»

Et comme Bourdais est très satisfait en Champ Car, il n'abandonnera pas ses acquis pour tenter de réaliser son rêve en F1.

«C'est une série très professionnelle et je travaille avec une très bonne équipe. Je conduis des voitures très rapides et je m'amuse énormément», a conclu Bourdais.