«McLaren-Mercedes a demandé à ce que Alonso ne vienne pas et la réclamation a été acceptée», a déclaré à l'AFP une porte-parole de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) sans donner plus de détails.

«McLaren-Mercedes a demandé à ce que Alonso ne vienne pas et la réclamation a été acceptée», a déclaré à l'AFP une porte-parole de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) sans donner plus de détails.

Le pilote espagnol est pourtant arrivé en fin de matinée sur le Hungaroring.

Mais McLaren-Mercedes a décidé d'annuler toutes les rencontres de ses pilotes -Alonso et Lewis Hamilton- avec la presse jeudi pour éviter «toute distraction inutile», selon l'équipe.

L'écurie McLaren-Mercedes est enlisée dans une bataille sportivo-juridique avec Ferrari qui l'accuse d'espionnage. L'affaire s'est accélérée depuis que le Conseil mondial de la FIA a refusé le 26 juillet de sanctionner McLaren «faute de preuves».

Et jeudi, Ron Dennis est sorti de sa légendaire réserve pour s'en prendre directement à Ferrari et l'accuser non seulement de vouloir remporter le championnat sur tapis vert mais également d'avoir triché pour gagner en Australie en ouverture de saison en utilisant un fond plat mobile illégal.

Chaque jeudi précédant les premiers essais libres d'un Grand Prix, la FIA invite cinq ou six pilotes à une conférence de presse. Toute absence non expliquée ou même tout retard est sanctionné d'une lourde amende financière.