«Je ne veux pas faire de spéculations, mais il n'y a que dans des circonstances très exceptionnelles que la pénalité infligée à une équipe est différente de celle infligée à ses pilotes», a déclaré M. Mosley en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne.

«Je ne veux pas faire de spéculations, mais il n'y a que dans des circonstances très exceptionnelles que la pénalité infligée à une équipe est différente de celle infligée à ses pilotes», a déclaré M. Mosley en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne.

M. Mosley répondait aux journalistes qui l'interrogeaient sur la possibilité, en cas de culpabilité avérée, d'annuler les points de l'écurie McLaren-Mercedes au championnat des constructeurs sans toucher au capital de ses pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton au championnat pilotes.

Avant la neuvième des 17 épreuves du championnat 2007, programmée dimanche à Silverstone, McLaren-Mercedes est en tête du championnat constructeurs avec 25 longueurs d'avance sur Ferrari et Hamilton mène le bal chez les pilotes avec 14 points d'avance sur Alonso.

Par ailleurs, M. Mosley a confirmé que la FIA, qui mène son enquête «uniquement sur l'aspect de l'équité sportive» en se basant sur le Code sportif international et le règlement du Championnat du monde de F1, n'hésiterait pas à infliger des sanctions si des éléments prouvent que McLaren a bénéficié d'une façon ou d'une autre de la connaissance d'éléments en provenance de Ferrari.

«Une équipe est responsable de son personnel», a ajouté M. Mosley, en réponse au patron de McLaren, Ron Dennis, qui a assuré que son équipe n'était en rien impliquée dans l'affaire, même si l'un de ses employés est soupçonné d'avoir reçu des documents confidentiels de la part d'un ancien responsable technique de Ferrari.