Q : Par rapport à vos débuts chez Renault, vos deux titres mondiaux ont-ils changé quelque chose à votre arrivée chez McLaren-Mercedes et quelles sont les différences entre les deux écuries ?

Q : Par rapport à vos débuts chez Renault, vos deux titres mondiaux ont-ils changé quelque chose à votre arrivée chez McLaren-Mercedes et quelles sont les différences entre les deux écuries ?

R : «En un sens, en ce qui me concerne personnellement, ces titres mondiaux n'ont rien changé. Mais les gens m'écoutent plus maintenant, ils sont plus attentifs à ce que je dis sur le plan technique. Il y aura moins de discussions (avec les ingénieurs) que lorsque j'ai commencé chez Renault et que je naviguais en huitième ou dixième position. Et puis, comme nous avons grandi ensemble avec Renault, nous avons fini par nous comprendre vite. Alors cet hiver, en arrivant chez McLaren, j'ai passé beaucoup de temps avec les ingénieurs. Ils m'ont posé beaucoup de questions et j'y ai répondu avec plaisir car cela veut dire que l'on s'intéresse à ce que je pense. Mais il n'est pas juste de comparer les deux écuries. Toutes les équipes engagées essaient d'être la meilleure. Je dois dire que j'ai trouvé une excellente atmosphère chez McLaren où tout le monde dans l'équipe veut se battre pour retrouver les sommets.»

Q : Est-il difficile de passer des pneus Michelin à des pneus Bridgestone ?

R : «Oui. Nous avons perdu de l'adhérence, de la motricité et nous devons changer notre style de pilotage. Nous, les pilotes Michelin, nous étions habitués à piloter d'une certaine façon avec ces pneus et nous devons maintenant nous adapter. Alors les nouveaux pilotes ont un avantage car ils n'ont pas à modifier une habitude.»

Q : Quel est votre objectif pour la course de dimanche et pour le Championnat ?

R : «J'espère être devant sur la grille et réussir le même résultat que l'an dernier (victoire). Quant au Championnat, il sera très intéressant. Ferrari s'est montré le plus fort des essais privés hivernaux, mais l'an dernier en août ils étaient également les plus rapides en tests et l'on a vu que les choses étaient différentes en course. Tout est important pour remporter un titre. L'équipe doit être très concentrée, ne doit commettre aucune faute durant toute la saison. Le pilote doit s'impliquer lui aussi en permanence et n'a pas le droit à l'erreur durant les 17 courses. Mais le plus important reste la performance de la voiture et cette année il y a aussi la nécessité de s'adapter aux pneus.»