L'Italien Giancarlo Fisichella refuse le statut de pilote numéro 1 de Renault dans le championnat du monde 2007 de Formule 1, soulignant que s'il a un ascendant sur son jeune coéquipier Heikki Kovalainen il est «spirituel» en raison de son «expérience».

L'Italien Giancarlo Fisichella refuse le statut de pilote numéro 1 de Renault dans le championnat du monde 2007 de Formule 1, soulignant que s'il a un ascendant sur son jeune coéquipier Heikki Kovalainen il est «spirituel» en raison de son «expérience».

Fisichella, éclipsé ces deux dernières années par l'astre Fernando Alonso parti depuis chez McLaren-Mercedes, s'exprimait mercredi à Amsterdam lors de la présentation officielle de sa nouvelle monoplace, la R27.

Q : Vous sentez-vous le pilote numéro un de l'équipe et considérez-vous votre coéquipier Kovalainen comme votre plus dangereux adversaire ?

R : «Non, je ne suis pas le pilote numéro un, ou alors le numéro un spirituel, peut-être, car j'ai plus d'expérience. Mais il n'y a pas de numéro un dans l'équipe pour le moment. En revanche, je ressens une grande motivation car nous voulons gagner sans Fernando Alonso. Tout le monde travaille très dur, y compris moi. Renault veut gagner et je peux être le pilote dont l'équipe a besoin ! J'espère que cette année ne sera pas ma dernière chance de devenir champion, mais c'en est une, c'est certain. Quant à Kovalainen, nous devons d'abord travailler ensemble. Ensuite, en piste, il sera important d'être plus rapide que son coéquipier. Bien qu'il soit recrue, il sait déjà où il va.»

Q : Quel est votre objectif cette saison ?

R : «Pour commencer, il y a Melbourne (premier Grand Prix de la saison, le 18 mars). Le premier objectif sera d'y finir la course, puis si possible de faire un podium et pourquoi pas de gagner. Si Renault a construit une aussi bonne voiture qu'en 2005 et 2006, nous nous battrons ensuite pour le championnat.»

Q : Justement, que pensez-vous de votre nouvelle voiture ?

R : «C'est un pas en avant par rapport à l'an dernier, une évolution sans qu'il y ait de changement majeur cependant. Le principal problème que nous avons rencontré en essais est un problème de vibration que nous sommes en train de régler. Sinon, la voiture est étroite à l'arrière, ce qui est bien.»

Q : Estimez-vous que la stabilité chez Renault, mis à part le départ d'Alonso, sera un avantage par rapport à Räikkönen chez Ferrari et Alonso chez McLaren-Mercedes ?

R : «Oui, ça pourrait car il faut du temps pour s'adapter à une nouvelle équipe, aux nouveaux mécaniciens et surtout aux nouveaux ingénieurs. Alors de notre côté, il faudra attaquer comme des fous dès le début de la saison !»