Le public a afflué hier au centre-ville d'Austin et dans les gradins du Circuit des Amériques. La ville texane n'est pourtant pas familière avec la F1.

«Texan» depuis 12 ans, Mario Hébert ne compte pas assister dans les tribunes au retour de la F1 aux États-Unis. Trop chers, les billets. Ce résidant d'Austin ne connaît personne, à vrai dire, qui va se rendre au Grand Prix demain. «Qui va venir voir le Grand Prix?» s'interroge ce natif de Drummondville. Les Américains, peut-on lui répondre. Les promoteurs ont vendu des billets dans les 50 États et dans 46 pays dans le monde. Les résidants d'Austin bouderaient-ils l'évènement?

«Quand on a eu le Grand Prix à Austin, personne ici ne savait que la ville bataillait pour l'avoir. Les gens ne savaient même pas ce qu'était un Grand Prix. C'est étonnant que les organisateurs aient vendu tous les billets», commente M. Hébert. La ville a beau être habituée à recevoir des touristes, l'arrivée de la F1 a représenté à la fois une inconnue et une inquiétude. «Les gens pensaient que la ville allait être bloquée. Il y avait des craintes et de l'excitation en même temps», dit M. Hébert. Il faut croire que depuis, cela s'est estompé. Les essais libres se sont déroulés hier devant des gradins copieusement garnis.