Au soir du Grand Prix de Turquie, il y a deux semaines, la situation semblait claire: sur certains circuits, personne ne peut approcher les McLaren, tandis que sur d'autres, l'avantage revient aux Ferrari. Les premiers sont lents ou composés de lignes droites et de chicanes (comme Montréal ou Monza), alors que les seconds sont composés de grandes courbes rapides. En cause: l'architecture du châssis Ferrari F2007, dont les concepteurs ont choisi d'allonger l'empattement, contrairement à toutes les autres monoplaces du plateau, qui bénéficient d'un empattement court (lire La Pressedu lundi 27 août). Du coup, les monoplaces de la Scuderia sont redoutables à l'attaque des longues courbes, mais moins à l'aise sur les circuits sinueux.

Au soir du Grand Prix de Turquie, il y a deux semaines, la situation semblait claire: sur certains circuits, personne ne peut approcher les McLaren, tandis que sur d'autres, l'avantage revient aux Ferrari. Les premiers sont lents ou composés de lignes droites et de chicanes (comme Montréal ou Monza), alors que les seconds sont composés de grandes courbes rapides. En cause: l'architecture du châssis Ferrari F2007, dont les concepteurs ont choisi d'allonger l'empattement, contrairement à toutes les autres monoplaces du plateau, qui bénéficient d'un empattement court (lire La Pressedu lundi 27 août). Du coup, les monoplaces de la Scuderia sont redoutables à l'attaque des longues courbes, mais moins à l'aise sur les circuits sinueux.

Personne, au sein de la Scuderia Ferrari, n'a donc été franchement surpris de l'outrageuse domination des McLaren, hier, sur le circuit de Monza.

Par contre, de son côté, Lewis Hamilton n'a jamais réussi à menacer vraiment Fernando Alonso. Même si le jeune Britannique a été l'auteur d'une belle course, il est resté un cran au-dessous de son coéquipier.

À la régulière, il semble désormais que l'expérience et le talent de Fernando Alonso pourraient avoir raison des trois points de retard que l'Espagnol accuse encore sur Lewis Hamilton. Quant à la Scuderia Ferrari, même si les circuits à venir (sauf le Mont Fuji) devraient lui redonner l'avantage, elle aura du mal à refaire ses 23 points de retard au classement des constructeurs.

Sauf, bien entendu, si la réunion du Conseil Mondial de la FIA, qui se tiendra jeudi à Paris, pénalise l'écurie McLaren et offre le titre sur un plateau à la Scuderia.

Conscient de l'enjeu des jours à venir, Ron Dennis, le patron de l'écurie anglaise, s'est effondré en larmes, hier, au moment où ses voitures ont signé leur premier doublé sur le circuit milanais.

Pour l'équipe McLaren, le plus sérieux danger, désormais, se situe davantage dans les salons parisiens plutôt que sur l'asphalte des circuits. La semaine à venir, avec le jugement de jeudi et le Grand Prix de Belgique, dimanche prochain, pourrait bien décider de l'issue du championnat.