S'il le peut, Tagliani donnera un coup de main à Ranger qui compte bien consulter son aîné sur le circuit de Trois-Rivières, ses repères, ses points de corde et de freinage. Les deux pilotes s'attendent à une lutte d'enfer en fin de semaine et si Tagliani n'a pas l'intention de brouiller les cartes avec ceux qui se battent pour le championnat, Ranger estime important de devoir terminer l'épreuve.

S'il le peut, Tagliani donnera un coup de main à Ranger qui compte bien consulter son aîné sur le circuit de Trois-Rivières, ses repères, ses points de corde et de freinage. Les deux pilotes s'attendent à une lutte d'enfer en fin de semaine et si Tagliani n'a pas l'intention de brouiller les cartes avec ceux qui se battent pour le championnat, Ranger estime important de devoir terminer l'épreuve.

Ce dernier en sera à sa première sortie sur le circuit trifluvien. «À part Montréal, je n'ai fait que ça courir sur de nouveaux circuits cette saison. On apprend rapidement sur certains circuits, alors que d'autres demandent plus de concentration. Ce qui est important, c'est de bien repérer les points de freinage vendredi lors des essais libres pour être prêt pour la qualification car il faudra se qualifier dans les premières lignes pour espérer obtenir un bon résultat en course dimanche», commentait Andrew Ranger, hier.

«J'ai eu de la difficulté avec les freins à Montréal. Mais je sais que l'équipe Jacombs a travaillé à résoudre ce problème. Ici plus qu'ailleurs, il est important de miser sur de bons freins. C'est ce qui pourrait nous permettre de se qualifier dans les premières lignes», confiait pour sa part Alexandre Tagliani.

Avec possiblement une trentaine de voitures en piste, ce dernier estime qu'il faudra éviter le gros trafic dans les premiers tours.

Tagliani estime qu'il peut faire un top 10 avec une bonne voiture. «Je vais me battre, mais je n'ai pas l'intention de brouiller la lutte qui se fera entre les meneurs de la série», admettait-il. En fait, si Tagliani est moins rapide qu'un pilote qui figure parmi les meneurs au classement de la série, il ne lui fera pas obstacle. Mais s'il est plus rapide, il ne fera pas de cadeau.

Terminer la course

Pour Ranger, l'important sera de terminer la course. Il estime devoir amasser le plus de points possible. «C'est ce que je devrai faire si je veux conserver la première place au classement de la série. Surtout s'il y a beaucoup de voitures en piste. Comme à Montréal alors que nous étions une trentaine au départ et que J.R. Fiztpatrick qui me soufflait dans le cou n'a pu terminer l'épreuve», racontait Ranger.

Fitzpatrick, qui talonnait Ranger avant le départ de la course de Montréal, a depuis glissé au quatrième rang à 77 points de Ranger. Ce qui n'est pas énorme si on considère qu'une victoire vaut 180 points, mais qui l'est si Ranger doit à nouveau le devancer en fin de semaine.

Ranger ne compte qu'une victoire cette saison, soit lors de la première épreuve de la saison courue sur le circuit de Mosport, près de Toronto. Il aimerait bien en ajouter une autre à Trois-Rivières.

Un Grand Prix historique

Depuis qu'il pilote en Champ Car, Alexandre Tagliani en est à sa deuxième participation à une épreuve du GP3R. Et il revient avec plaisir. «On présente maintenant quatre courses d'importance au Québec (Formule 1 et Busch sur le circuit Gilles Villeneuve, la ChampCar à Mont-Tremblant et le GP3R), et je pense qu'un peu tout le monde peut y trouver son compte.

Trois-Rivières demeure un Grand Prix qui a beaucoup d'histoire. Trois-Rivières a aussi aidé beaucoup de pilote à graduer, et Jacques Villeneuve (le neveu) est l'un de ceux-là», soulignait Tagliani.