C'est la quatrième fois que le Mexique est inscrit au calendrier du Championnat du monde WRC, et Solberg a toujours bien figuré au classement final : quatrième en 2004, deuxième en 2006, et surtout vainqueur en 2005.

C'est la quatrième fois que le Mexique est inscrit au calendrier du Championnat du monde WRC, et Solberg a toujours bien figuré au classement final : quatrième en 2004, deuxième en 2006, et surtout vainqueur en 2005.

«C'est un rallye que j'aime beaucoup, confie Solberg, 32 ans. Je me suis toujours bien débrouillé ici. J'espère que cette fois-ci ce sera le début d'une nouvelle phase pour l'écurie, et que nous pourrons capitaliser sur le Mexique pendant tout le reste de la saison», ajoute «Hollywood», l'un de ses surnoms.

Le Mexique 2005, c'est la dernière fois qu'il a gagné un rallye à la régulière, si on excepte celui de Grande-Bretagne fin 2005, quand Loeb a refusé d'être sacré champion du monde après la mort de Michael Park, le copilote de Markko Martin, offrant ainsi à Solberg une victoire au goût amer.

Depuis, il y a eu une saison 2006 complètement ratée - quatre podiums mais aucune victoire - au volant d'une Impreza souvent inconduisible, une quatrième place en Norvège en février, derrière son frère Henning, et tout un travail de développement qui a continué au retour de Scandinavie, dans la province de Huelva, sur l'Impreza WRC2007.

«Ça s'est très bien passé», raconte le cadet des Solberg, «nous avons trouvé des développements intéressants sur la voiture. Elle semble avoir une bonne motricité et j'ai l'impression qu'il y a de nombreux domaines dans lesquels nous avons fait un pas en avant par rapport à l'an dernier».

Philosophie différente

Petter est prudent, échaudé par toutes les désillusions de l'an dernier quand au bout d'un moment il a reconnu l'évidence, à chaque rallye : ce n'était pas seulement à cause de ses pneus Pirelli que sa Subaru n'avançait pas, c'était surtout à cause d'un problème général de conception affectant surtout l'adhérence de son train avant, entre autres soucis récurrents.

«L'objectif était de produire une voiture plus réactive à l'avant, avec plus de motricité, et usant les pneus de manière plus équilibrée, surtout sur les épreuves spéciales les plus longues», explique Steve Farrell, ingénieur en chef du Subaru World Rally Team.

«Pour y arriver, nous avons appliqué une philosophie différente dans des domaines comme la répartition du poids, la géométrie des suspensions et les réglages du différentiel. Nous avons aussi de nouveaux amortisseurs, un radiateur différent et des entrées d'air plus efficaces», ajoute Farrell.

La version 2007 est issue d'une lignée de Subaru ayant remporté 46 rallyes en WRC depuis la toute première de l'Écossais Colin McRae en 1993, sur une Legacy, en Nouvelle-Zélande. Depuis plusieurs mois, Solberg rêve de reprendre le cours de l'histoire, dans une Impreza toute neuve.