Interrogé sur une chaîne de télévision locale WISH-TV, Ecclestone a affirmé que les pilotes adoraient ce Grand Prix, mais s'est montré plus réservé quant aux négociations concernant son avenir, alors qu'une décision sera prise le 12 juillet prochain.

Interrogé sur une chaîne de télévision locale WISH-TV, Ecclestone a affirmé que les pilotes adoraient ce Grand Prix, mais s'est montré plus réservé quant aux négociations concernant son avenir, alors qu'une décision sera prise le 12 juillet prochain.

À la question de savoir si les deux parties signeraient un contrat prolongeant celui de sept ans, qui s'est achevé dimanche par le triomphe du jeune Anglais Lewis Hamilton, Ecclestone a simplement répondu qu'il s'en était entretenu avec Tony George, sans donner de tendance.

«Il sait ce qu'il en coûte. Demandez-lui. Le sort (de la course, ndlr) est entre ses mains, la balle est dans son camp», a-t-il précisé.

La pierre d'achoppement serait le montant qu'Ecclestone réclamerait à Tony George pour continuer d'accueillir l'évènement lors des prochaines années.

Avec des candidats tels que Singapour, désireux de monter les enchères, ou la Corée du Sud et l'Inde qui se préparent à faire le grand saut, l'argent est d'autant plus l'élément clé de l'affaire que, selon Ecclestone, il permettrait également d'accroître l'intérêt des Américains pour une compétition qui suscite une relative indifférence.

«(La promotion) doit être assurée à l'avenir, c'est nécessaire. Il faut aussi rabaisser les prix des places pour les rendre plus abordables», a-t-il estimé à ce propos, alors que les audiences TV sont relativement anecdotiques.

L'augmentation du coût des places semble effectivement expliquer le relativement faible nombre de spectateurs (100 000 environ) qui ont assisté au dernier Grand Prix, tandis que chaque année, les «500 miles» en accueillent trois fois plus.

Mais Tony George reste optimiste quant au maintien de cette course à Indianapolis, à ceci près qu'il souhaiterait pouvoir en contrôler les tenants et aboutissants, «ce que je ne peux pas».