Fernando Alonso a entamé la 20e campagne de sa carrière en Formule 1 avec de solides prestations, vendredi, lors des séances d’essais libres en vue du Grand Prix du Bahreïn, qui donnera le coup d’envoi à une nouvelle saison ce dimanche.

Au volant de sa nouvelle Aston Martin, Alonso a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais, après avoir inscrit le deuxième temps de la première.

À la fin de la journée, il a lancé, à la blague, qu’il était encore bon pour une décennie en course automobile.

« Peut-être trois, peut-être cinq, peut-être sept ou peu importe le nombre d’années qu’il reste », a déclaré l’Espagnol de 41 ans.

« Il n’y a pas de secret. Vous consacrez votre vie à votre passion. Aussi, vous connaissez mieux votre corps. Donc, vous vous entraînez mieux, vous mangez mieux. Vous prolongez votre carrière », a-t-il ajouté.

Lors de la première séance d’essais, Alonso s’est faufilé entre les Red Bulls de Sergio Perez et du double champion en titre Max Verstappen. Lors de la seconde, il a devancé Verstappen et Perez.

Le Québécois Lance Stroll s’est classé sixième de chacune des deux séances d’essais libres dans l’autre bolide Aston Martin.

La séance de qualifications de samedi devrait fournir une meilleure indication de la vitesse d’Alonso.

La course sera présentée dimanche et se terminera sous les projecteurs à Sakhir.

« Ç’a fait du bien de piloter la voiture aujourd’hui et c’est bien de voir les deux bolides se classer parmi les meilleurs temps, surtout après seulement trois jours de tests », a déclaré Alonso.

« L’équipe travaille bien ensemble et nous continuons d’en apprendre beaucoup au sujet de la voiture », a ajouté l’Espagnol.

De son côté, Stroll n’a pas caché qu’il était heureux de s’asseoir dans son bolide et effectuer de premiers tours de piste après une fracture au poignet droit.

« Il s’est passé seulement 13 jours depuis mon accident, et à ce stade, je n’étais pas certain que je serais de retour aussi rapidement dans un bolide de F1. D’être ici avec l’équipe est fantastique. »

Deux fois champion du monde de Formule 1, Alonso totalise 32 victoires en carrière mais aucune depuis 2013, sous les couleurs de Ferrari. Son deuxième titre, avec Renault, remonte à 2006, alors que Verstappen était âgé de neuf ans et pratiquait le karting.

Jusqu’à maintenant, la relation entre Alonso et Stroll est harmonieuse, ce qui n’a pas toujours été le cas avec l’Espagnol dans le passé.

Il a quitté Ferrari en mauvais termes et a connu quatre misérables années, sans un seul podium, avec McLaren.

Il a été à l’écart de la Formule 1 pendant deux ans, a gagné les 24 Heures du Mans en 2018 et 2019 et a participé deux fois aux 500 milles d’Indianapolis avant d’effectuer un retour en F1 au volant d’une Alpine, en 2021.

Sa troisième place au Grand Prix du Qatar, vers la fin de 2021, était son premier podium depuis 2014. Toutefois, il a surpris les dirigeants d’Alpine l’été dernier en annonçant qu’il se joindrait à Aston Martin pour remplacer l’Allemand Sebastian Vettel.

Neuvième au classement cumulatif la saison dernière, sans être monté une seule fois sur le podium, Alonso a de nouveau d’ambitieux rêves.

« Nous voulons de bonnes assises, une bonne plateforme pour développer la voiture pendant 2023 et peut-être batailler pour quelque chose de plus gros l’année prochaine », a précisé Alonso.

« Mais une étape à la fois. »