L’équipe Aston Martin a présenté jeudi sa nouvelle AM22, la voiture que piloteront Lance Stroll et Sebastian Vettel cette saison dans le Championnat du monde de F1. Une toute nouvelle réglementation technique laisse planer beaucoup d’incertitudes sur la saison et Stroll espère qu’il sera plus compétitif qu’en 2021.

« Tous ces changements sont excitants pour la F1, pour toutes les équipes, a expliqué le pilote canadien en visioconférence. Pour nous, c’est une occasion d’avancer sur la grille de départ, une chance peut-être de nous battre à nouveau pour des places sur le podium. »

Lors d’une présentation en grande pompe dans les usines de la marque en Grande-Bretagne, le patron Lawrence Stroll a expliqué : « Aston Martin est revenu en F1 en 2021, après une absence de près de 60 ans, avec l’objectif de grimper au sommet. Nous avons un plan de cinq ans afin de progresser. Nous assemblons présentement la meilleure équipe possible, nous construisons ce qui sera l’usine la plus évoluée technologiquement de la F1. Nous poursuivons notre ascension cette saison. Nous voulons gagner éventuellement, mais nous savons que ce n’est pas facile et nous prendrons le temps de bien faire les choses. »

Le directeur technique Andrew Green, qui est en F1 depuis 1990, a ajouté que la nouvelle réglementation constituait un formidable défi pour toutes les équipes : « Ce sont les plus gros changements depuis que je suis en F1, avec notamment le retour de l’effet de sol et de nouveaux pneus. Nous n’avions pas beaucoup de références pour travailler et, en ce sens, la nouvelle AM22 est une “première version” d’une voiture qui va beaucoup évoluer d’ici le premier Grand Prix (le 20 mars à Bahreïn) et tout au long de la saison. »

Aston Martin est la première équipe à avoir présenté sa voiture pour la saison 2022. Les autres le feront au cours des prochains jours, avant les premiers essais hivernaux prévus à Barcelone du 23 au 25 février, des essais particulièrement cette saison avec la nouvelle réglementation.

À lire samedi : Excité de revenir à Montréal, Lance Stroll prône quand même la patience