Peu importe les pistes de course qui ont été construites au Québec après le circuit du Mont-Tremblant, celui-ci demeurera toujours la mecque du sport automobile pour les adeptes de course en circuit routier de la Belle Province. Il n'est donc pas surprenant de voir de véritables irréductibles de ce type de compétition se présenter sur les lieux dès le vendredi du week-end de la première épreuve d'importance à cet endroit, la Classique du printemps, qui s'est déroulée du 24 au 26 mai sur cette légendaire piste.

En effet, sur près de 85 inscrits, une cinquantaine étaient sur place tôt le vendredi matin afin de prendre la piste dès que possible et mettre leur bolide au point.

Pourquoi les qualifier d'irréductibles ? Parce que la météo n'était pas vraiment représentative d'un week-end de printemps ! Il faisait froid et le ciel était couvert. Il a même plu tôt en matinée. Heureusement, le ciel s'est dégagé peu après l'heure du midi.

Ce qui est intéressant le vendredi, c'est que la plupart des autos inscrites sont en piste. Inévitablement, quelques-unes d'entre elles subiront une avarie et ne seront pas de retour durant le week-end. Alors, le vendredi devient une journée unique pour voir ces autos. Ce fut d'ailleurs le cas pour des pilotes comme Patrice Brisebois, ancien du Canadien de Montréal qui, dans ses temps libres, participe à la série NASCAR Canadian Tire. Il était au volant de sa Dodge Avenger et tournait des temps intéressants lorsque sa mécanique l'a trahi.

D'autres équipes sont aussi venues tester leurs voitures NASCAR et on ne les reverra peut-être jamais au circuit du Mont-Tremblant. Toutefois, les adeptes de voitures des classes Sport, GT, Formule et Vintage en auront toujours pour leur argent sur ce circuit mythique.