Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach s'est dit jeudi « très confiant » quant à la candidature conjointe Milan-Cortina d'Ampezzo à l'organisation des Jeux d'hiver 2026, à l'issue d'une visite de 48 heures en Italie.

Bach s'est exprimé à Rome lors d'une conférence de presse conjointe avec le président du Comité olympique italien Giovanni Malago, après avoir rencontré mercredi le sous-secrétaire d'État chargé du sport Giancarlo Giorgetti puis, jeudi, le président de la République Sergio Mattarella.  

« Après toutes ces discussions et avec les éléments présentés, je quitte l'Italie très confiant à propos de cette candidature. Ça a été une visite très encourageante », a déclaré en anglais le président du CIO, évoquant une candidature « très forte ».

Le gouvernement italien a accordé son soutien à la candidature Milan-Cortina, mais sans apporter d'aide financière, le budget devant être assuré par les régions Lombardie et Vénétie, parmi les plus prospères du pays.

« On a parlé de tous les aspects de la candidature et M. Giorgetti a mis en avant de façon très claire le soutien apporté par le gouvernement à l'organisation des JO », a déclaré M. Bach.

« Des garanties ont été avancées par la Lombardie et la Vénétie et je suis très confiant quant au fait que nous aurons ces garanties, qui sont très importantes pour sécuriser l'ensemble du projet. M. Giorgetti a assuré que le gouvernement était prêt à offrir des garanties en ce qui concerne la sécurité et la libre entrée des personnes », a ajouté le patron du CIO.

Outre Milan-Cortina, Calgary et Stockholm sont candidats à l'organisation des JO-2026. Mais le projet canadien est soumis à un référendum la semaine prochaine, alors que la Suède attend toujours un nouveau gouvernement, deux mois après les dernières législatives.

« On attend le référendum à Calgary. Et en Suède, le comité de candidature est en contact avec les différents interlocuteurs », a simplement déclaré M. Bach à ce sujet, rappelant que la ville-hôte serait désignée le 24 juin prochain à Lausanne.

Interrogé sur l'hypothèse d'un plan B en cas de retrait des trois candidatures, le président du CIO a simplement répondu : « Non ».