Le major général Fernando Azevedo e Silva, nommé coordonnateur à la planification des Jeux olympiques de 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil, a dit de son job que c'est comme «changer le pneu d'une voiture en mouvement».

Celui qui a été promu par la présidente Dilma Rousseff, il y a trois mois, a admis au cours d'un récent entretien publié dans un quotidien de Sao Paulo que les délais sont «très courts» afin que soient prêts les premiers JO sud-américains.

Les commentaires de Silva sauront assurément capter l'attention du président du Comité international olympique, Thomas Bach, qui doit rencontrer la présidente Rousseff, le comité organisateur et les dirigeants du gouvernement local la semaine prochaine, au Brésil.

Avec moins de trois ans à faire, les préparatifs en vue des Jeux de Rio souffrent toujours des délais de construction, des incertitudes financières, des inquiétudes environnementales et de possibles protestations de la part du public.