Les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver ont été bons pour l'économie de la Colombie-Britannique mais un peu moins pour son environnement, révèle une étude rendue publique mardi.

L'étude a été réalisée par l'université de la Colombie-Britannique pour le compte du Comité international olympique (CIO) afin de mesurer l'impact global de l'événement.

La tenue des Jeux a ainsi permis au gouvernement d'engranger au moins 50 millions $ en taxes et en impôts. De plus, utilisant des données compilées par la Commission canadienne du tourisme, l'étude affirme que les touristes ont dépensé au moins 400 millions $ dans la province, une hausse de 11% par rapport au premier trimestre de l'année précédente.

Les touristes américains ont dépensé à eux seuls 270 millions $, une progression de près de 20%.

Les chercheurs de l'université ont également puisé dans un rapport réalisé par la firme PriceWaterhouseCoopers, selon qui environ 800 nouvelles entreprises ont vu le jour pendant les Jeux, tandis que 20 780 emplois directs et indirects étaient créés.

Toutefois, les émissions de gaz à effet de serre ont été huit fois supérieures à la normale pendant la tenue de l'événement. Cela était essentiellement dû à la présence des spectateurs, journalistes, athlètes et autres participants qui ont pris l'avion vers et depuis Vancouver.

«Les Jeux ont injecté des millions de dollars dans l'économie locale et de grands progrès ont été réalisés pour rendre ces événements plus écologiques», a dit le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut.

Deux études précédentes s'étaient intéressées à l'impact des préparatifs des Jeux. La quatrième et dernière étude est attendue en 2013.