La municipalité de Londres envisage de bâtir un campus, en association avec une université chinoise, sur l'emplacement du stade olympique après les Jeux de Londres en 2012, affirme jeudi l'agence britannique Press Association (PA).

Soucieuse d'éviter de rester avec un «éléphant blanc» sur les bras, une infrastructure coûteuse et génératrice de pertes structurelles, le maire de Londres réfléchit à l'avenir du stade depuis son élection au printemps.

La possibilité de le céder à un club de football et une destruction pure et simple ont été envisagées.

Selon PA, il a rencontré mercredi une délégation chinoise avec laquelle il a examiné la possibilité de bâtir un campus sur le site du parc olympique, dans l'est de Londres.

En novembre, le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Lamine Diack, avait prévenu qu'une destruction de la piste d'athlétisme après les Jeux serait «totalement inacceptable».

La crise mondiale du crédit touche durement l'organisation des jeux Olympiques, qui a déjà dû puiser dans le fonds d'urgence et envisage la délocalisation de plusieurs épreuves.