Le Brésil, double champion du monde en titre, et les États-Unis, champions olympiques de Pékin, ont souffert lors de l'ouverture du Mondial de volley samedi en Italie, le premier sur le plan physique, les deuxièmes sur le terrain.

Les Brésiliens ont survolé leur premier match face à la Tunisie (25-14, 25-21, 25-14) mais n'avaient pas le sourire pour autant avec la blessure au pied contractée par Vissotto et les mystérieux problèmes intestinaux dont souffre leur passeur Marlon.

«On est inquiet, son état s'est dégradé pendant la nuit, on a demandé aux organisateurs de le remplacer mais ce n'est pas possible, on espère le récupérer pour la troisième phase», a expliqué l'entraîneur Bernardinho qui risque de devoir jouer tout le Mondial avec un seul passeur.

Pour les États-Unis, les grimaces sont apparues sur le terrain lors de leur match face au modeste Mexique qui a failli créer la sensation avant d'abdiquer au bout de cinq sets 22-25, 19-25, 25-18, 25-22, 15-11.

On savait les Américains affaiblis par les retraites de plusieurs joueurs majeurs comme Lloyd Ball, mais de là à trembler face à des joueurs inconnus, évoluant tous dans leur championnat national, il y avait de la marge...

Au moins, ont-ils eu la force de renverser une situation très compromise dans un des trois matches de la première journée allant au tie-break avec les victoires 3-2 de la France et de Cuba sur la République tchèque et l'Espagne.

Tous les autres favoris n'ont connu la moindre difficulté. Que ce soit l'Italie contre le Japon, la Russie face au Cameroun, la Pologne contre le Canada ou la Bulgarie devant la Chine, personne n'a perdu un seul set.

Il n'y a pas eu de pitié pour les petits, même pas les «grands petits» comme l'Allemagne qui, après ses deux succès sur le Brésil en amical, est retombée sur terre au moment où ça compte, punie 25-21, 25-21, 25-13 par la Serbie.