Le Britannique Mo Farah, déjà vainqueur du 10 000 m samedi, a aussi conservé le titre du 5000 m aux Mondiaux-2013 d'athlétisme, en précédant (13:26.98) le jeune Éthiopien Hagos Gebrhiwet (13:27.26) et le Kenyan Isiah Koech (13:27.26 également), vendredi à Moscou.

Déjà double champion olympique chez lui en 2012, Farah, 30 ans, égale ainsi l'Éthiopien Kenenisa Bekele, auteur d'un double-doublé en 2008 (JO de Pékin) et 2009 (Mondiaux de Berlin).

«C'est quelque chose pour laquelle j'ai travaillé très dur. C'était plus dur que l'an dernier, mais j'ai une super équipe (d'entraînement). Je n'aurais jamais réussi sans eux», s'est réjoui Farah.

«J'ai pensé à mes enfants, de qui j'ai été très éloigné depuis si longtemps. Les jumeaux ne m'ont pas reconnu, j'ai été loin si longtemps et eux grandissent tellement vite», a-t-il ajouté, en référence aux jumeaux nés peu après son double sacre aux Jeux de Londres.

«Il y avait beaucoup de pression, mais j'ai aimé ça et je suis fier de faire flotter l'Union Jack (le drapeau britannique)».

Une fois de plus, les Kenyans et Éthiopiens n'ont pas su ou pu imposer ni un rythme élevé ni les changements de rythme seuls susceptibles de mettre en difficultés l'athlète d'origine somalienne.

Et, comme c'est la règle depuis quelques années, Farah s'est imposé grâce à sa vitesse terminale, couvrant le dernier tour en 53 sec 51/100e.

Gebrhiwet et Koech sont presque revenus à hauteur du double champion olympique, mais sans vraiment le menacer.