Chaque semaine, les journalistes de l’équipe des Sports répondent à vos questions.

Soumettez vos questions

La saison d’un arbitre de la LNH

Dans combien de matchs les arbitres et juges de lignes sont-ils impliqués lors d’une saison normale de 82 matchs ?

André Bernard

Réponse de Guillaume Lefrançois :

Le règlement n’est pas écrit noir sur blanc, mais la LNH explique qu’en 2023-2024, chaque arbitre à temps plein a officié en moyenne 75 matchs, contre 73 matchs pour les juges de lignes. La saison précédente, selon les données du site de référence Scouting the Refs, Ghislain Hébert (76 matchs) et Wes McCauley (75 matchs) ont été les plus occupés, suivis de 15 arbitres qui ont officié 74 rencontres. « Avant, on en faisait 82 par année nous aussi, se souvient Pierre Champoux, juge de lignes à la retraite. Ils ont réduit ça il y a une vingtaine d’années. Ça paraît surtout pour les voyages. Avant, tu pouvais partir des 14, 15 jours, surtout quand tu étais dans l’Ouest. Moi, après sept jours, je commençais à trouver ça long ! Tu voyais la deuxième fin de semaine arriver et c’était dur. Quand tu t’ennuies de la maison, c’est plus dur sur le corps. »

La zone bleue des gardiens

PHOTO TONY GUTIERREZ, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Il y a manifestement congestion dans le demi-cercle du gardien dans ce match entre les Stars de Dallas et les Oilers d’Edmonton.

À quoi sert la zone bleue devant le but des gardiens au hockey ? Je croyais qu’elle était réservée au gardien et toute autre personne qui s’y trouvait était en faute, sauf qu’on voit plusieurs joueurs y être pendant un but…

Jean-Louis Mignot

Réponse de Richard Labbé :

C’est une excellente question, ça, à quoi ça sert. Cette zone est en théorie réservée au gardien, et puis ici, il faut dire « en théorie », parce que depuis quelque temps, tout le monde et sa sœur a le droit de s’y poser le temps d’un café. Depuis le début des séries en particulier, il y a eu plusieurs jeux controversés à cause de cette zone. Des buts refusés, des buts pas refusés mais qui auraient pu l’être, et avec tout ça, c’est à se demander s’il ne faudrait pas revenir aux années 1990, quand un simple bout de patin placé dans cette zone était illégal… jusqu’au but de Brett Hull en finale à Buffalo en 1999. Chose certaine, en tout cas, ça ne peut pas continuer ainsi.

Le salaire des joueuses de hockey

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Marie-Philip Poulin, capitaine de l’équipe de Montréal de la Ligue professionnelle de hockey féminin

Combien gagnent les joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin ?

Guy Sirois

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

Il est impossible de savoir avec précision qui gagne combien, car la ligue ne divulgue pas les salaires individuels. Il n’y a, par ailleurs, pas de plafond salarial à proprement parler, mais différentes règles, assez complexes, existent. La moyenne salariale doit être de 55 000 $ par équipe. Au moins six joueuses par club doivent gagner au moins 80 000 $, et pas plus de neuf joueuses doivent gagner le salaire minimum de 35 000 $ – toutes les sommes sont en dollars américains. Différents bonis liés à des trophées individuels peuvent être ajoutés à cette rémunération, et les joueuses ont aussi accès à une allocation de logement. Les équipes leur fournissent également des repas les jours d’entraînement et de match.

À qui le tour au banc des pénalités ?

PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

L’entraîneur des Canucks de Vancouver Rick Tocchet ne semble pas d’accord avec la décision de l’arbitre Kelly Sutherland et demande des explications.

Comment désigne-t-on au hockey le joueur qui purgera la punition lorsqu’il y a trop de joueurs sur la patinoire ?

Pierre Landry

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

L’entraîneur-chef de l’équipe fautive peut désigner un joueur de son choix parmi ceux qui se trouvaient sur la glace au moment de l’infraction. Des joueurs qui ne jouent pas en infériorité numérique, particulièrement des attaquants, sont alors priorisés.

Les joueurs de soccer et les enfants

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Lors de sa visite à Montréal, Lionel Messi (10) était accompagné sur le terrain par le jeune joueur de soccer de Pointe-Claire Jack Gunn.

Pourquoi les joueurs de soccer entrent-ils sur le terrain en tenant leur enfant ou un enfant par la main ?

Michel

Réponse de Jean-François Téotonio :

Il s’agit d’une vieille tradition, lit-on, qui a vu le jour au Brésil dans les années 1970. Mais le format actuel de cette coutume s’est surtout propagé au tournant du millénaire. Aujourd’hui, en fonction des compétitions, ces enfants sont souvent de jeunes joueurs de clubs locaux ou des gagnants de concours. Les raisons varient. On parle ici de la simple idée de la belle image que renvoient les athlètes main dans la main avec les enfants. On avance là que l’objectif est purement commercial, parce que ce privilège est parfois payant. Entre tout ça, le rêve devenu réalité de ces jeunes, et l’inspiration que le moment leur procure. C’est probablement toutes ces réponses à la fois.