Dimanche dernier, nous vous demandions quel était votre commentateur ou analyste préféré à la télévision ou à la radio. Voici quelques-unes des nombreuses réponses que nous avons reçues.

Y a-t-il un meilleur duo de commentateurs sportifs que Martin McGuire et Dany Dubé ? Voilà la question que l’on devrait se poser. Leur bouquin pour leur 20e anniversaire de “mariage” résume parfaitement la chimie développée instantanément entre les deux comparses. Martin est hallucinant à la description radiophonique ! Comment fait-il pour dire autant de mots (sans bafouiller) en aussi peu de temps ? Et son fameux “Et cooooooompte !” après chaque but du Canadien est de la musique à nos oreilles. Dany, qui était déjà là à son arrivée en 2003, le complète parfaitement.

Jonathan Bergeron

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Houde

Mon commentateur préféré est de loin Pierre Houde, avec son enthousiasme légendaire et ses expressions du genre “ma parole”, “l’empilade”, “tricoter avec la rondelle”, et sans aucun doute “c’est le buuuuut”. J’ai même des amis dont la langue maternelle est l’anglais qui écoutent les matchs en français lorsque c’est lui le commentateur.

Marie-Josée L.

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Marc Denis

J’aime bien Pierre Houde, mais pour moi, c’est sans aucun doute Marc Denis qui remporte la palme. Avec une diction et un vocabulaire parfaits, un débit rapide mais toujours clair et précis et facile à comprendre, en français et en anglais. Je crois que Marc est de la trempe de René Lecavalier, qui décrivait les matchs lorsque j’étais jeune.

Julie Lebrun

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Vercheval

Pierre Vercheval est le meilleur analyste, tous sports confondus. Il est drôle et pertinent. Ses commentaires sont toujours justes et amenés avec intelligence. Son français est impeccable et son articulation est posée. Il connaît toutes les subtilités du football, tant américain que canadien. Il est même meilleur que les grands analystes des réseaux américains, ce n’est pas peu dire. Ses anecdotes sont sympathiques et font sourire. C’est toujours un réel plaisir de l’écouter avec son complice David Arsenault.

Jean Plamondon

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Hélène Pelletier

N’eût été le duo formé d’Hélène Pelletier et d’Yvan Ponton (RDS), je n’aurais probablement pas commencé à suivre le tennis dans les années 1990. Leur connivence, leur passion et leur amour de la langue française font d’eux une paire unique dans l’univers sportif au Québec. Le respect qu’ils se vouent l’un à l’autre, leur capacité à ne jamais se répéter, à toujours chercher le mot juste pour rendre compte de leur fascination ou de leur émoi, cela me donne envie de les remercier pour toutes ces années de (parfois) longues heures tennistiques qu’ils ont su rendre si agréables.

Renaud Pilote

PHOTO TIRÉE DU SITE DE TVA SPORTS

Denis Casavant

Pour moi, et même si le Québec regorge d’excellents commentateurs, Denis Casavant se doit d’être en tête de liste. En connaissez-vous beaucoup qui sont capables de décrire du football, du baseball et du hockey ? Il est le seul qui le fait et de façon remarquable.

Sylvain Bluteau

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

René Lecavalier

C’est un classique, mais je fonce quand même : René Lecavalier est celui qui a inspiré les Houde, Garneau, Quenneville et autres Casavant du métier de descripteur. Sa diction parfaite, son éthique de travail sans reproche, sa grande classe, son verbe toujours précis ont fait de lui le modèle inspirant par excellence pour toute une série de descripteurs au hockey et assurément dans d’autres disciplines sportives. La soirée du hockey originale, c’était lui qui l’animait et qui rendait toutes les parties intéressantes… même celles contre les Golden Seals de la Californie !

Yves Lahaie

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Marie-José Turcotte

Je suis étonnée de voir dans votre article qu’aucune femme n’a été choisie comme commentatrice ou analyste sportive préférée. Ainsi, pour répondre à votre question, je nomme les formidables Hélène Pelletier et Marie-José Turcotte, non pas parce qu’elles sont des femmes, mais parce qu’elles sont excellentes et qu’elles se distinguent vraiment du lot, tous genres confondus.

Chantal Weigand

PHOTO ROBERT MAILLOUX, ARCHIVES LA PRESSE

Richard Garneau et Louis Bertrand

Mon choix sans hésitation est Louis Bertrand au cyclisme. Pendant plusieurs années, le très grand plaisir pour mes deux fils et moi était de nous lever, presque tous les matins, durant trois semaines en juillet, pour écouter sa description des étapes du Tour de France. La pertinence et les grandes connaissances de Louis Bertrand, autant à Canal Évasion (avec Richard Garneau) qu’à RDS, me comblaient. Même lors de longues étapes sur le plat, on ne manquait pas une minute.

Laurent Forget

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Jacques Doucet

Comme descripteur, Jacques Doucet a été unique dans son domaine. Sa voix, sa manière de décrire un sport qui n’a rien d’évident en matière d’action firent de lui une légende. Combien de soirées d’été des Québécois ont été agrémentées par cette voix rauque et douce à la fois de M. Doucet ? Dans les campings, sur les balcons, dans les stationnements des centres commerciaux, on entendait souvent cette voix discrète qui ne cherchait pas à s’imposer à nous avec des outrances criardes.

Gérald Rousseau

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Alain Goldberg

J’aime bien Alain Goldberg au patinage artistique. On sent l’émotion et les explications sur les mouvements des patineurs et patineuses sont claires et accessibles, tout en suivant l’évolution de la prestation sur glace.

Tania Marcy

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Claudine Douville

Je vais y aller avec Claudine Douville. Nommez-moi un sport qu’elle n’est pas en mesure de décrire. Toujours avec une préparation excellente, elle connaît très bien les différents sports qu’elle décrit. Dans un monde d’hommes, elle a su atteindre un niveau que peu de commentateurs ont atteint.

Richard Tétreault

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Rodger Brulotte

Il n’est pas parfait, il parle trop et il est parfois un peu trop enthousiaste, mais regarder un match de baseball analysé par Rodger “Elle est partie” Brulotte est un vrai délice. Le baseball est un sport lent, quelquefois ennuyant, surtout assis devant son téléviseur, mais Rodger, avec ses anecdotes et sa connaissance du jeu, rend les parties très intéressantes, surtout en fin de saison.

Yves Boudreau